
Il a indiqué que d’ici fin juillet 2022 on ne peut collecter que 10 millions de quintaux, un chiffre de loin inférieur à celui avancé pour la même période par le ministère de l’Agriculture, soit 18 millions de quintaux. Les besoins annuels de la Tunisie étant de 34 millions de quintaux.
Pour lui, le chiffre de 10 millions de quintaux est plus logique dans la mesure où les céréaliculteurs ont rencontré, ces deux dernières années, d’énormes difficultés notamment en matière d’approvisionnement en ammonitre, fertilisant utilisé dans les grandes cultures. «Un céréaliculteur qui n’a pas disposé des quantités d’ammonitre suffisantes ne peut pas performer comme le laisse entendre le ministère de l’Agriculture », a-t-il-dit.
Faouzi Zayani devait critiquer les déclarations du ministère de l’Agriculture sur la soi-disant stratégie arrêtée pour réaliser l’autosuffisance en céréales. Il les a qualifiées de « parlotes » et de « promesses vagues déconnectées de la réalité ».
Interpellé sur l’alternative qu’il propose pour réaliser cette autosuffisance, il a suggéré l’exploration de deux pistes. La première consiste en l’intensification de l’irrigation d’appoint, estimant que 100 mille hectares de céréales irrigués ont un rendement cinq à six fois supérieur à celui des cultures céréalières en non irrigué, voire en sec. La deuxième porte sur l’intensification de la vulgarisation agricole auprès des céréaliculteurs.
ABS


