Le pays se trouve dos au mur et le gouvernement entend réaliser une sortie par le haut. La culture de la performance, via les réformes, est désormais son crédo.

La Cheffe du gouvernement a assuré l’ouverture foficielle, ce jeudi 23 courant du Tunis International forum. Et son speach, tout en rigueur et en pertinence, ressemblait à un acte de foi dans la capacité de l’économie tunisienne à rebondir et à séduire les plus exigeants des Investisseurs.

La performance pour horizon

Elle a dit toute sa confiance dans le challenge de dynamisme économique auquel elle aspire. C’est désormais sa religion et elle l’a dit haut et fort et qui plus est devant témoin.

Nejla Bouden, vent debout a affirmé qu’elle mise sur les réformes et les atouts de compétitivité pour faire repartir l’ensemble avec option sur l’économie du savoir et des connaissances. Et qu’elle engageait le coup séance tenante étant donné que le représentant du FMI a donné son accord pour entamer les négociations.

Elle l’affirmait en présence de Ferid Belhaj V/P de la BM, Cheikh Ahmed Sylla DG de la SFI(filiale de la BM pour le financement du secteur privé) de Naceur Kamel SG de l’UPL, d’Isabelle Durant SG adjointe de la CNUCED, en duplex de Waxhington, et surtout de son camarade de combat Samir Majoul présiodent de l’UTICA. Nous regrettons pour notre part l’absence d’un représentant de la CNUCED et celui du SG de l’UGTT car on aurait eu un tableau complet et rassurant.

Miser sur le capital humain

La Cheffe du gouvernement a paru résolue et déterminée. Sa copie est terminée et à présent elle est décidée de passer à l’acte. Son programme même s’il n’est pas totalement ficelé possède une cohérence d’ensemble ce qui est un prélude à sa robustesse et à sa viabilité. Elle a décliné dans l’ordre ses priorités stratégiques.

Le capital humain est son premier atout maître. Et c’est ce qui peut intéresser les Investisseurs. La liberté d’entreprendre sera la clé de voûte de son programme et d’ailleurs au plus tard à la fin de l’année sera publiée une lsite négative des autorisations administratives. Et le cadre réglementaire émancipera autant l’environnement que le climat des affaires. Ses principales composantes sont l’accès au crédit, l’up grading de la chaine logistique, la stabilité fiscale et enfin last but not least, un nouveau code des changes.

Un plan d’action fin prêt

L’environnement des affaires a besoin de préalables et la Cheffe du gouvernement les a cernés. LA liquidité du système bancaire et la promotion des exportations viennent en tête.

Cela avait de quoi apaiser l’assistance majoritairement composée de chefs d’entreprise. Et à moyen à terme, et cela sera consigné dans le plan triennal 2023-2025n la concurrence sera optimisée, la stabilité du système financier bien encadrée, le secteur public assaini et en prime la stabilité sociale via une politique de transferts sociaux juste et protectrice.

L’avantage de cet engagement est qu’on pense que bien au-delà de la longévité du gouvernement Bouden tout nouveau gouvernement s’y trouverait contraint.