Le président de la Fédération nationale des commune tunisiennes, Adnane Bouassida, a évoqué, vendredi l’éventualité d’une grève commune de deux à trois jours avec le syndicat (UGTT) au cas où ses revendications ne sont pas satisfaites.

La Fédération appelle, pour l’essentiel, à inscrire, les agents chargés de l’enterrement des morts Covid et les agents de propreté sur la liste des prioritaires pour la vaccination.

Joint par la TAP, Bouassida a dit attendre toujours la réponse à la correspondance adressée début avril au ministre de la Santé sur cette question, tenant à préciser que ces agents sont parmi les catégories professionnelles les plus exposées à la contamination par le coronavirus.

Il a fait observer dans ce sens que le manque de moyens dans la majorité des communes ne permet pas aux agents de travailler en toute sécurité et de respecter le protocole sanitaire et de prévention.

Dans une déclaration, dont copie est parvenue à la TAP, la Fédération a appelé le chef du gouvernement à l’urgence de répondre aux demandes légitimes du secteur et au besoin d’améliorer les conditions de travail des employés et de les protéger contre les risques professionnels.

Sur un autre plan, la Fédération a appelé le pouvoir central à parachever les textes d’application relatifs au Code des collectivités locales, en concrétisation du chapitre 7 de la Constitution.

La fédération met, notamment, l’accent sur l’amendement de la circulaire 37/2017 organisant les conditions d’octroi des subventions publiques aux mutuelles des agents municipaux qui a fait l’objet d’un accord entre divers intervenants depuis plus de deux ans.

L’objectif étant, lit-on de même source, de garantir l’égalité des chances entre les municipalités (anciennes et nouvelles).