Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Othman Jerandi, a plaidé, mardi 23 février 2021, pour l’adoption du projet de résolution présenté par la Tunisie, la Libye et l’Egypte portant sur “l’impact négatif de la non restitution des biens mal acquis pour leurs pays d’origine et pour une meilleure coopération dans ce domaine”.

S’adressant aux membres du Conseil des droits de l’Homme (CDH) réunis à l’occasion de la 46e session du Conseil, Jerandi a indiqué que le vote unanime en faveur de ce projet de résolution sera “un message clair pour les peuples dont les biens et les patrimoines ont été spoliés, que le CDH et ses Etats membres, soutiennent leurs droits de récupérer ces biens et de décider de l’avenir de leurs richesses”.

Cité dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères, Jerandi a souligné que la restitution de ces biens aidera les pays concernés à bénéficier des droits économiques et sociaux, en tant que partie intégrante du dispositif des droits humains et facteur majeur dans la lutte contre la corruption et l’instauration des attributs de la bonne gouvernance.

Cette résolution, a-t-il insisté, permettra de redonner espoir à plusieurs catégories sociales, en particulier les jeunes en un meilleur avenir.

Notons que ce projet de résolution présenté par la Tunisie, la Libye et l’Egypte a été adopté par le groupe africain au Conseil des droits de l’Homme, en tant que projet de résolution africain.