Le ministère du Tourisme s’attend à une relance de l’activité touristique à partir de la saison estivale 2021, a indiqué mardi, à l’ARP, le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Habib Ammar.

Dans cette optique, le travail de son département sera principalement axé sur les marchés libyen et algérien, mais aussi ceux de l’Europe de l’Est, durant cette conjoncture marquée par la propagation de la pandémie du coronavirus.

Le ministère planche sur un plan stratégique pour assurer la relance progressive de l’activité touristique, et ce en coordination avec tous ministères et structures concernés, a-t-il fait savoir, lors d’une séance plénière tenue à l’ARP consacrée à l’examen d’un projet de loi portant ratification du décret définissant les dispositions exceptionnelles relatives aux agences de voyages, dont les activités ont subi l’impact du coronavirus.

Le secteur touristique a subi de plein fouet la crise sanitaire, ce qui entraîné une chute, en 2020, de de 64% des recettes, de 75% du nombre de touristes ayant visité le pays et de près de 80% de nuits passées dans les hôtels, selon le ministre.

Ammar a souligné que l’Etat a déployé des efforts pour soutenir les entreprises touristiques, malgré les conditions économiques difficiles, et ce, en engageant des mesures, telles que le rééchelonnement des crédits accordés aux entreprises et aux professionnels du tourisme jusqu’au 21 septembre 2021 et l’octroi d’une subvention mensuelle exceptionnelle de 200 dinars pour les employés du secteur.

Il a souligné que ce décret a bénéficié, jusque-là, à plus de 250 agences de voyages exerçants dans le domaine de l’Omra (petit pèlerinage) et des voyages à l’étranger. Il a permis, aussi, d’effectuer plus de 5 mille “règlements consensuels” entre des agences de voyages et des clients.