Réagissant à la récente polémique concernant la Station éolienne de Sidi Daoud à El Haouaria (gouvernorat de Nabeul) et aux réclamations des habitants de la région véhiculées sur les réseaux sociaux et par certains médias, la STEG affirme que la conclusion des accords de location des terrains avec les habitants concernés a été le résultat de négociations conformes à la réglementation en vigueur, en présence des autorités locales.

La STEG nie donc avoir conclu des accords avec les habitants leur permettant la gratuité de la consommation électrique, étant donné qu’il s’agit d’un service public soumis au principe de l’égalité entre les clients.

La société n’a pas non plus “fait de promesses de recrutements aux habitants de la région, étant donné que les recrutements en son sein sont obligatoirement soumis à des procédures légales et réglementaires particulières fixées par la législation sur le recrutement dans la fonction publique”.

Ceci étant, même si les habitants refusent de payer leurs factures de consommation, ce qui engendre des pertes financières, “l’entreprise a œuvré, en coordination avec les autorités régionales, à trouver des solutions à même de permettre aux habitants d’honorer leurs impayés”.

La STEG fait remarquer en outre que les mouvements de protestation organisés par les habitants de Borj Salhi durant les dernières années, ont beaucoup impacté le fonctionnement de la station éolienne de Sidi Daoud et la production électrique, causé des dégâts matériaux et menacé la sécurité des agents de la société.

Elle a indiqué qu’elle n’assume aucune responsabilité quant aux constructions anarchiques qui ne respectent pas la distance requise avec les turbines, affirmant qu’elle a effectué des études environnementales et sociales conformes aux normes internationales, pour protéger les habitants des zones avoisinantes contre les effets sonores et visuels avant l’installation des turbines. La société a précisé que les turbines les plus proches se situent à plus de 300 mètres du village de Borj Salhi, soit la distance légale autorisée.

Rappelons que certains médias ont dernièrement, rapporté les réclamations des habitants du village de Sidi Salhi qui se disent négativement, impactés par les effets sonores et visuels du parc éolien et dénoncent la pression exercée par la STEG pour installer son parc éolien sur leurs terres au détriment de leur activité agricole et de leurs sources de revenus.