Suspendue depuis le 17 juillet dernier à cause des mouvements de protestation, l’activité de pompage de pétrole au niveau de la station d’El Kamour et des champs pétroliers situés dans le désert du gouvernorat de Tataouine a repris samedi.

Egalement, les sociétés pétrolières installées dans le désert de Tataouine ont repris leurs activités, samedi, suite à l’accord ” définitif ” trouvé entre le gouvernement et la délégation régionale qui représente le gouvernorat de Tataouine autour du dossier d’El Kamour.

En effet, les délégations régionale et gouvernementale sont parvenues, vendredi, à un arrangement autour de l’application des divers points contenus dans l’accord d’El Kamour signé depuis le 16 juin 2017 ainsi que des décisions prises lors du dernier conseil ministériel restreint consacré à ce dossier.

A ce sujet, le porte-parole du sit-in d’El Kamour, Tarek Hadded a estimé que l’arrangement trouvé met un terme aux rounds de négociation qui se sont poursuivis durant 4 ans et se sont consolidés par des décisions ayant pour but d’améliorer les conditions de vie des habitants dans le gouvernorat de Tataouine.

De son côté, le membre de la délégation régionale et représentant de l’Union Régionale du Travail (URT) à Tataouine, Adnène Yahyaoui a affirmé que le dossier d’El Kamour est clos avec la signature du document final comportant les décisions prises au profit de la région en vue d’impulser l’investissement et l’emploi.

Parmi les principales décisions annoncées :

– Classification de la Société de l’Environnement, de Plantation et de Jardinage en tant qu’entreprise publique relevant du ministère de l’Agriculture.

– Recrutement de 1000 ouvriers et cadres au sein de cette société dans un délai ne dépassant pas une semaine après la reprise de production.

– Le paiement des salaires des employés de cette société et l’adoption du régime d’augmentation des salaires.

– Renforcement du capital de la Société des services du sud.

– Le versement de 80 millions de dinars chaque année au profit du Fonds d’investissement et de développement.

L’accord stipule aussi des mesures d’appui financier pour le soutien des projets d’amélioration de l’infrastructure, des associations et des structures régionales en vue d’impulser le développement au gouvernorat de Tataouine.