Le conseil national de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a démarré, lundi 24 août 2020 à Hammamet, sous le thème “Militantisme, progrès et justice sociale” avec la participation de 560 secrétaires généraux des unions régionales et locales.

A l’ouverture des travaux, le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi, a indiqué que cette réunion constitue une occasion renouvelée pour définir la vision de l’organisation ouvrière et ses choix stratégiques au cours de la prochaine étape, à même de consolider son rôle national pour la défense des droits des travailleurs.

Il a affirmé que ce conseil national est appelé à clarifier les visions de l’UGTT et ses choix durant la prochaine étape ainsi que ses liens avec le gouvernement d’une part et aussi avec les structures constitutionnelles, les partis et les organisations.

” L’étape sensible que traverse notre pays marquée par une crise politique et la détérioration des secteurs socio-économiques, requiert davantage de vigilance et de responsabilité “, a-t-il dit.

Et d’ajouter : “Dans le cadre d’un dialogue sociétal, il est nécessaire de réviser quelques articles de la Constitution en rapport avec le régime politique, d’amender la loi électorale, ainsi que la loi sur les partis et les associations, outre le parachèvement de la mise en place des instances constitutionnelles, en particulier la cour constitutionnelle “.

Il a appelé à la formation rapide d’un gouvernement car “tout retard aura pour conséquence la détérioration de la situation dans le pays”.

Le secrétaire général de l’UGTT a affirmé que le traitement des dossiers sociaux et la garantie de la pérennité des établissements publics, la lutte contre toutes les formes du travail précaire et l’application des conventions conclues avec les partenaires sociaux , notamment le versement de la troisième tranche des augmentations dans la fonction publique et l’augmentation du SMIG, figurent parmi les priorités de l’organisation syndicale.

Il a mentionné que les attaques perpétrées par certaines parties contre l’UGTT ont coïncidé avec des attaques ciblant l’Etat à travers les nombreuses incitations à la violence et la haine.

” Ces vaines tentatives visent à mettre en échec la transition démocratique et la révolution dans notre pays “, a-t-il affirmé.