Le président du Syndicat des Agriculteurs de Tunisie (Synagri), Karim Daoud a démenti, jeudi, l’information selon laquelle, son vice-président Faouzi Zayeni l’aurait succédé à la tête du Synagri.

” En mon nom et en celui des membres du bureau exécutif, je déments formellement la nomination de Faouzi Zayani à la tête du Synagri “, a souligné Karim Daoud dans une déclaration à l’agence TAP.

Et d’ajouter qu’un conflit interne au sein du bureau exécutif est à l’origine de cette situation, dénonçant ” la tentative de Faouzi Zayeni de renverser sa légitimité en tant que président du Synagri “.

D’après Zeineb Mensi, membre du bureau exécutif du Synagri, une plainte sera déposée demain vendredi, auprès du procurer de la République, contre Faouzi Zayani, pour s’être introduit par effraction dans le bureau de l’organisation et se l’être approprié.

A en croire Mensi, Faouzi Zayeni est allé jusqu’à pirater le compte Gmail officiel du syndicat, à partir duquel, il a transmis le communiqué de sa nomination aux médias dont l’agence TAP qui est habituée à recevoir toute l’actualité du Synagri depuis ce compte.

Selon elle, ce n’est pas la première fois que Zayani tente de renverser un président, expliquant qu’il a déjà eu recours à la même pratique, lorsqu’il était à l’Union Tunisienne de l’Agriculture et de la Pêche (UTAP).

Contacté par l’agence TAP, Faouzi Zayeni a réaffirmé sa nomination à la tête du Synagri, faisant savoir que 6 sur 11 membres du bureau exécutif ont décidé, à la date du 20 mai dernier, de retirer la confiance à Karim Daoud.

Il a expliqué que cette décision intervient suite à une série de dépassements administratifs que ce dernier a commis, précisant qu’une démarche judiciaire sera intentée contre lui suite à ces dépassements.

Interrogé par l’agence TAP sur la nature de ces dépassements, Zayani a refusé de donner plus de précisions à ce sujet, soulignant, que les détails seront communiqués ultérieurement.

D’après Zayani, Karim Daoud continue à adopter une politique de fuite en avant malgré la décision de lui retirer la confiance, soulignant qu’il n’a plus le droit de prétendre à un second mandat.