Le Centre d’Information et d’Education au Développement (CIES ) section Tunisie et l’Union Tunisienne de Solidarité Sociale (UTSS), en collaboration avec la municipalité de La Marsa et la municipalité de Raoued, annoncent le démarrage, à partir du 16 juin 2020, du 1er parcours de formation sur ” l’Inclusion socio-économique des migrant-es “, destiné aux municipalités et aux Organisations de la Société Civile.

Le but du projet est de mettre en place un mécanisme qui favorise l’accès aux droits pour les migrants-es (dans toutes ses composantes) à travers des parcours de formation pour les cadres et les élu(e)s des deux Municipalités et la création d’un guichet et d’instruments d’accueil, médiation, information et orientation pour les migrants-es, lit-on dans un communiqué publié samedi matin. Les représentants et le staff des Municipalités bénéficient d’une plus grande expertise et d’instruments en matière d’inclusion pour permettre à la ville de fournir des services inclusifs et non-discriminatoires, apprend-on de même source.

Selon le communiqué, le parcours est destiné à un groupe de 25 participants parmi les cadres et les élus-es des Municipalités de Raoued et de La Marsa qui œuvrent dans la thématique de la migration et l’inclusion socio-économique des migrants-es, des représentants de l’Association pour le Leadership et de Développement en Afrique (ALDA) et l’Association des Etudiants et Stagiaires Africains en Tunisie (AESAT) et des membres des associations locales de la société civile actives sur les questions migratoires, l’inclusion socio-économique des migrants-es, la culture, etc.

L’initiative a été programmée pour instaurer un système de gouvernance de la migration urbaine basée sur les droits, et ce à travers la promotion de la notoriété du contexte migratoire dans le monde et surtout en Tunisie qui aboutira, à son tour, à une évaluation de la question migratoire au pays, rappelle la même source.

Ce parcours de formation s’inscrit dans le cadre du projet I-Migr, cofinancé par l’Union européenne par le biais du Centre International pour le Développement des Politiques Migratoires (ICMPD). Et est réalisé avec la collaboration de l’Organisation Internationale du Travail (OIT), dans le cadre de son projet AMEM, financé par l’Agence Italienne pour la Coopération au Développement (AICS).