L’Assemblée générale des Nations Unies (ONU) appelle les dirigeants du monde à s’engager de nouveau dans le cadre de l’Accord de Paris sur le climat et le programme de développement durable à l’horizon 2030, afin de réduire la perte de diversité biologique et le changement des écosystèmes lesquels augmentent le risque de maladies et leur propagation entre les humains et les animaux.

Les maladies épidémiologiques pourraient devenir plus fréquentes à mesure que le changement climatique se poursuit, assure l’ONU sur son site.

Le secrétaire général de l’ONU, Antönio Guterres, a affirmé, lors d’une conférence de presse virtuelle pour célébrer la Journée internationale de la diversité biologique (22 mai 2020), que la propagation de la Covid-19 a montré à quel point la santé humaine est intimement liée à sa relation avec le monde naturel.

Il a expliqué qu’environ 60% de toutes les maladies transmissibles entre humains sont des zoonoses; idem pour 75% de toutes les maladies bactériennes émergentes, lesquelles sont d’origine animale.

Le patron de l’ONU a également souligné que les maladies zoonotiques qui sont apparues ou réapparues récemment, telles que l’Ebola, la grippe aviaire, le syndrome respiratoire au Moyen-Orient, le MERS, le virus Nipah, le virus du Nil occidental, le virus Zika et maintenant le virus corona, sont toutes liées à l’activité humaine.

Il a précisé que les solutions résident dans la nature ajoutant que pour atténuer les dérèglements climatiques, garantir la sécurité alimentaire et en eau, voire prévenir les pandémies, il est essentiel de préserver la biodiversité et de la gérer de manière durable.

” Dans les efforts que nous déploierons pour nous relever de la crise actuelle et créer un monde meilleur, travaillons ensemble à la préservation de la biodiversité afin d’atteindre les objectifs de développement durable que nous nous sommes fixés “, plaide Antönio Guterres.

Pour l’ONU, la lutte contre la Covid-19 passe par une gestion saine des déchets hospitaliers et chimiques dangereux, la création d’emplois verts et la facilitation de la transition vers des économies neutres en carbone.