Dans le cadre de la prévention contre le COVID-19, et en vue du «déconfinement», le ministère de la Santé a recommandé l’usage de masques “barrière” à usage non sanitaire et a annoncé la vente de 30 millions de masques en pharmacie.

Le ministère de la Santé et celui de l’Industrie et des PME ont mis en place une commission pour définir les caractéristiques techniques du masque qui sera vendu en pharmacie. Pour cela, cette commission s’est basée sur les travaux et la norme publiée par l’AFNOR (Agence Française de Normalisation).

Cette commission a autorisé la fabrication et la commercialisation sur le marché tunisien des 180 types de masques recommandés par la norme AFNOR, tous donnant des résultats probants.

Cependant, cette commission n’a retenu qu’un seul type de masques pour sa commercialisation via les pharmacies, à un prix d’achat homologué par la PCT, un marché de 30 millions de masques estimé à près de 60 MDT.

Si (1) tous les masques recommandés par la norme AFNOR sont probants et approuvés par le comité conjoint du ministère de la Santé et du ministère de l’Industrie et des PME, et si (2) la commercialisation desdits masques en Tunisie est soumise avant tout à l’approbation d’une commission du ministère de la santé après avoir eu un avis technique favorable du CETTEX, Centre technique du textile, pourquoi ne pas autoriser tout simplement la fabrication et la commercialisation de tous les types de masques via le réseau pharmaceutique ?

Pourquoi réserver ce circuit pharmaceutique et l’achat par la PCT des masques à un type particulier et bien spécifiques de masques fabriqués à base d’un seul type de tissu ?