Plusieurs initiatives ont été prises par les différents pays à travers le monde pour lutter contre la progation du coronavirus. Mais la plus répandue reste le confinement de la population.

Pourtant, deux autres méthodes sont utilisée en Corée du Sud et en Israël.

En effet, les autorités sud-coréennes sont parvenues à freiner l’épidémie très rapidement grâce à un dépistage massif de la population, au port du masque et surtout au traçage numérique.

En Israël, le coronavirus est considéré comme un “terroriste”, et donc traqué comme tel et par l’armée du Tsahal  et par le Mossad (le service des renseignements).

Pour ce faire, ces deux pays ont sollicité, non pas les opérateurs télécoms, mais les grandes plateformes comme Google avec Maps et Waze, pour le traçage numérique. Et ça marche, en tout cas quand on se réfère au nombre de cas contaminés et de morts, extrêmement bas.

Au point que cela semble avoir donné des idées au gouvernement français, si l’on en croit lefigaro.fr qui assure que dernier “réfléchirait à la mise en place d’applications pour tracer les malades et alerter les personnes qu’ils auraient croisées”.

Mais selon le journal lesechos.fr, le pays utiliserait, depuis le 20 mars, TraceTogether, une application qui permet, une fois installée, de savoir quelles personnes se sont croisées. “Les informations sont conservées pendant vingt-un et jours, permettant d’alerter, y compris a posteriori, une personne qui aurait croisé un porteur du Coronavirus”, écrit lefigaro.

Voici comment l’utilisation de cette application au Singapour est expliquée: “Les données sont échangées et collectées via Bluetooth… L’avantage de cette technologie, mise en avant par Singapour, est que les données de localisation des personnes ne sont pas collectées. Mais leur identité l’est. Si une personne a contracté le Covid-19, elle est contactée par le ministère de la Santé, qui a accès aux données de l’application pour identifier les personnes qui ont été en contact étroit avec le propriétaire”.

Et on aura compris toutefois que, pour que de telles applications fournissent des résultats pertinents, il faut une adhésion massive de la population au principe de partage de ces informations très personnelles, poursuit le quotidien français.

Par temps de crise sanitaire comme le Covid-19, tous les pays du monde devraient recourir à de telles applications afin de diminuer le risque de propagation.