Tout d’abord, pour faire simple, sachez que la méthode spartiate ou de son vrai nom d’origine “éducation spartiate” présente, selon wikipédia, la triple particularité d’être obligatoire, collective et organisée par la cité.

Vous avez donc deviné pourquoi je fais allusion à cette méthode aujourd’hui: ce n’est ni plus ni moins que pour obliger toute la population, en Tunisie, à respecter les mesures de confinement. Car la situation est grave et elle le devient tous les jours par l’inconscience de certaines personnes.

Regardons ce qui se passe ailleurs, notamment en Chine, Corée du Sud et Israël. Si la Chine, foyer de ce virus qui pollue la planète entière, s’en sort mieux, c’est parce que le confinement total et obligatoire de la population a été respecté à la lettre. Mais cela va de soi en ce sens que le régime “communiste” chinois n’est pas une démocratie, me diriez-vous. Soit!

Mais alors, comment expliquer que cette sitution de confinement total et général soit acceptée aussi bien en Corée du Sud mais aussi en Israël, deux pays où la démocratie est une seconde nature ?

Les porteurs du coronavirus traqués comme des terroristes…

Pour ce faire, dans ces deux pays, où on considère que la santé est une affaire publique, les autorités ont érigé le coronavirus comme l'”ennemi public numéro 1″. Comprendre par-là que toute personne portant le virus a l’obligation de s’isoler seul chez elle ou se rendre dans un centre hospitalier. Et gare à celui qui ne respecte pas cette consigne: l’amende est tellement salée que personne n’ose refuser.

D’ailleurs, pour suivre la situation, les autorités dans les deux pays ont fait appel aux opérateurs télécoms pour les y aider dans ce tract des “violeurs” des consignes.

Ainsi, en cette période, tout le monde est “surveillé”… mais pour la bonne cause. Et ça marche à merveille: jusqu’à présent, Israël ne déplore qu’un mort, tandis que la Corée du Sud, pourtant pas loin de la Chine, ne fait état d’une centaine des contaminations (dont le tiers serait venu de l’étranger) et très peu de décès dus au coronavirus.

Un laisser-aller en Italie et en Espagne…

A contrario, en Italie et en Espagne, et à un degré moindre en France, où une bonne partie de la population considère que le confinement est une restriction des libertés fondamentales, les chiffres sur les contaminations et les décès font froid dans le dos.

Donc, pourquoi ne l’applique-t-on pas chez nous afin d’enrayer cette prorogation du coronavirus à laquelle nous assistons? Je pense que même les droit-hommistes n’y verraient pas d’inconvénient. Ne soyons pas laxistes au péril d’un grand nombre de nos concitoyens.

Tolérance zéro…

A défaut, il faudrait une tolérance zéro de la part des forces de l’ordre et des armées. On a vu des gens testés malades fuire se cacher. C’est plus que de l’inconscience, un crime contre le peuple tunisien!

Alors tolérance zéro… pour la santé pour tous!

Tallel BAHOURY