Une pléiade de poètes et poétesses arabes prennent part à la 4ème édition du Festival de Kairouan de la Poésie arabe, ouverte, jeudi, au Palais des Lettres et des Arts, Ksar Saïd, à Tunis.

Cette édition 2019 est organisée du 5 au 7 décembre entre Tunis et Kairouan avec la participation de poètes d’Algérie, de Libye, de Mauritanie, de Syrie et de Tunisie. L’œuvre des jeunes poètes arabes sont au cœur du festival qui propose un programme varié entre lectures de poésie, performances musicales et conférences auxquelles participent des critiques, des poètes et des artistes.

Présent lors de la séance inaugurale, le ministre des affaires culturelles Mohamed Zinelabidine a évoqué l’importance de consolider les relations de partenariat entre la Tunisie et les Emirats arabes-unis dans le domaine culturel en vue de promouvoir la poésie et la littérature en général, qui constituent un moteur de croissance simulateur d’interaction humaine.

La poétesse Jamila Mejri, directrice du Festival de Kairouan de la Poésie arabe a relevé l’importance de “la poésie comme instrument de culture efficace dans la lutte contre le terrorisme, l’extrémisme et le fanatisme”. Mejri qui est également directrice de la maison de la poésie de Kairouan, a souligné les efforts de Sarjah dans la promotion de la culture dans le Monde arabe. Elle a mis le point sur l’intérêt grandissant des Emirats Arabes Unis dans la diffusion du livre et la poésie arabes, citant la création de sept maisons de poésie dans des pays arabes comme le Maroc et la Mauritanie.

Le festival enregistre la participation des poètes et poétesses de Tunisie, à savoir Moncef Ouhaibi, Faouzia Aloui, Rahaiem Jemai, Mona Rezgui, Soumaya Yacoubi, Saber Aissi, Abdelhamid Brik, Moez al Akaichi, Fadhel Mehri, Awatef Krimi, Neji Ajbouni, Salem Charfi, Mohamed Adel Hammami, Najoua Douzi, Jihed Methenani et Sarra Soltani.

Au menu de cette édition, la présentation-dédicace de deux recueils de poésie en langue arabe des Tunisiens Houssine Jebili et Ameni Zaibi. Ces recueils ont été édités moyennant des financements du Département de la Culture de Sharjah (EAU)