La corruption est un mal endémique dans pratiquement tous les pays d’Afrique. Conscients son impact négatif sur le développement, certains d’entre eux ont pris le taureau par les cornes, avec plus ou moins de réussite.

C’est le cas notamment du Niger qui a engagé une lutte sans merci contre ce fléau, en créant une agence dédiée, à savoir la Haute autorité de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HALCIA), créée en 2016 avec “pour missions de prévenir et de lutter contre la corruption et toutes formes d’infractions“.

Selon le président de la HALCIA, Abdourahamane Gousmane, qui s’exprimait lors d’une conférence de presse, celle-ci «a enregistré, depuis le début de cette année 2019, plus de 180 plaintes et dénonciations portant sur des infractions diverses», rapporte un site d’information à Niamey.

Ces plaintes portent essentiellement sur des fraudes fiscales et douanières, fraudes aux concours de recrutement, corruption ou complicité de corruption, abus de fonction, infractions au code des marchés publics et autres détournements de deniers publics.