Le nouveau directeur du département Maghreb et Malte de la Banque mondiale s’appelle Jesko Hentschel, lit-on dans un communiqué de l’institution de Betton Woods. Il a pris ses fonctions le 1er août 2019, en succession de Marie Françoise Marie-Nelly, dont le mandat vient de s’achever.

Après cinq années passées en Argentine en tant que directeur des opérations pour l’Argentine, le Paraguay et l’Uruguay, Hentschel, de nationalité allemande, prend ses nouvelles fonctions à “un moment où les pays du Maghreb et leurs partenaires internationaux sont confrontés à d’importants défis”, souligne la Banque mondiale.

Du coup, l’une des tâches de ce nouveau directeur sera d’entretenir le dialogue et les partenariats avec les autorités, les grandes parties prenantes et les partenaires du développement en Algérie, en Libye, à Malte, au Maroc et en Tunisie.

Il aura également pour mission la mobilisation des ressources nécessaires pour permettre à ces cinq pays d’atteindre leurs différentes priorités de développement, ajoute le communiqué de la BM, notant qu’il s’agira notamment de coordonner les programmes de la Banque mondiale en vue de la réalisation du double objectif de mettre fin à l’extrême pauvreté et de promouvoir une prospérité partagée.

A noter que Jesko Hentschel a rejoint la BM en 1992, où il s’est spécialisé dans la réduction de la pauvreté, le développement humain et les finances publiques.

Il a occupé diverses fonctions en Amérique latine et dans les Caraïbes, en Afrique, en Europe et en Asie centrale.

L’un des auteurs principaux de l’édition 2013 du “Rapport sur le développement dans le monde“ consacré à l’emploi, il a été directeur sectoriel pour le développement humain en Asie du Sud.

Economiste de formation, Hentschel est titulaire d’un doctorat en commerce international, développement et économétrie de l’université de Constance (Allemagne).

Il détient en outre un Master en sciences politiques et planification dans les pays en développement de la London School of Economics (Royaume-Uni) ainsi qu’un Master en agroéconomie de l’université du Wisconsin à Madison (Etats-Unis).

Il parle couramment l’anglais, le français, l’espagnol et bien entendu l’allemand.