A fin mars de 2019, les investissements étrangers s’élevaient à près de 621 millions de dinars, ce qui constitue une progression de 9,8% par rapport à mars 2018, d’après les chiffres de la FIPA.

Comparés aux trois dernières années, ces investissements ont évolué de 37,4% par rapport à 2017 et de 63,3% par rapport à 2016.

En devises étrangères, les investissements étrangers se sont élevés 204 millions d’euros (-12% par rapport au 1er trimestre 2018) et à 179,6 millions de dollars (-5,6%), selon le bilan des investissements étrangers pour les trois premiers mois de 2019.

Les IDE (investissements directs étrangers) se sont élevés à 616,3 millions de dinars. Comparés aux trois dernières années, ceux-ci ont crû de 10,2% par rapport à 2018, 39,9% par rapport à 2017 et 68,4% par rapport à 2016.

En revanche, les investissements de portefeuille ont enregistré une baisse au cours des trois premiers mois de 26,3% par rapport à 2018, à seulement 4,5 millions de dinars. Pourtant, en 2015, le montant de ces investissements était de 99,5 millions de dinars.

Les IDE sont répartis à hauteur de 46,4%, pour le secteur de l’énergie (en progression de 13,6%, à 286,1 millions de dinars) et de 43,9%, pour les industries manufacturières (+45,9%, à 270,5 millions de dinars).

En baisse, les investissements étrangers dans le secteur des services ont chuté de 50%, passant de 116,2 millions de dinars, au cours du premier trimestre 2018, à 59 millions de dinars en 2019. Idem pour les investissements étrangers dans l’agriculture qui ont dégringolé de 89,9%, à 0,6 million de dinars.

La Tunisie cible l’attraction de 3 milliards de dinars d’investissements étrangers d’ici la fin de l’année, contre 2,8 milliards de dinars réalisés en 2018.