Le secrétaire général adjoint et président de la section économique à la Ligue des Etats arabes, Kamel Hassen Ali, prévoit une hausse du volume du commerce interarabe.

Ces bons résultats viennent suite à la mise en place d’une grande zone arabe pour le commerce en 2005, a ajouté Hassen Ali qui prend part aux réunions du Conseil économique et social (CES) qui se tiennent dans le cadre des préparatifs du conseil de la Ligue arabe en prévision de la tenue de la 30ème édition du sommet arabe le 31 mars 2019 à Tunis.

D’après lui, le commerce interarabe n’a pas dépassé la barre de 5%, avant l’année 2005, pour s’établir actuellement à 12% pour ce qui est des marchandises et plus de 38% s’agissant des services.

Ces chiffres augmenteront, vu les changements apparus à la faveur de la convention commune sur les règles d’origine arabe.

Le responsable a indiqué que plusieurs marchandises d’origine arabe peuvent être vendues sur les marchés arabes sans taxes douanières, signalant que les pays arabes sont parvenus à conclure un accord détaillé sur la plupart des marchandises.

Il a rappelé que la Ligue arabe a parachevé le round de Beyrouth pour les négociations sur l’accord relatif au commerce des services.

Quatre pays ont déjà signé cet accord (Emirats arabes unis, Egypte, Arabie Saoudite et Jordanie), et la Ligue s’attend à l’adoption de cet accord par les pays membres pour son exécution.

Le responsable économique a fait valoir que “la zone arabe du commerce est un nouveau pas vers la complémentarité arabe”, indiquant que la Ligue arabe a mis en place un mécanisme incitant les pays arabes à appliquer les décisions du CES à l’issue du dernier sommet économique à Beyrouth (Liban).

Kamel Hassen a fait remarquer que certains pays signent les conventions communes mais ne les appliquent malheureusement pas, d’où les nouveaux mécanismes mis en place par la Ligue Arabe pour les obliger à les mettre en oeuvre.