Une déclaration ministérielle a été adoptée, mardi 26 mars, par les ministres africains des Finances, de la Planification, du Développement économique et de l’Intégration, réunis les 25 et 26 mars 2019 à Marrakech (Maroc), à l’occasion de la 52eme session de la Commission économique pour l’Afrique (CEA).

Les ministres appellent, dans ce document, les gouvernements à concevoir et améliorer les mécanismes numériques novateurs qui facilitent le recouvrement des recettes et confèrent plus d’efficience à l’administration fiscale en encourageant les contribuables à faire leurs déclarations sur les plateformes en ligne et en utilisant des mécanismes numériques pour enregistrer les données pertinentes concernant les transactions et l’identité des contribuables.

Ils ont, également, mis l’accent sur la nécessité d’accroître sensiblement la disponibilité de données de haute qualité et les opportunités pour appuyer la politique budgétaire, le commerce et le développement du secteur privé à l’ère du numérique.

Il s’agit, en outre, de renforcer la mise en oeuvre des plans nationaux de développement du programme de développement durable à l’horizon 2030 et de l’agenda 2063.

Les ministres africains ont affirmé que l’élargissement et la diversification des sources de recettes publiques sont une condition préalable à l’accroissement des investissements publics dans les secteurs économiques et sociaux.

Par ailleurs, ils exhortent tous les Etats membres à procéder à une série de recensements de la population et des logements en Afrique en 2020, étant donné que la disponibilité de données solides permettra la mise en oeuvre et le suivi des plans nationaux de développement durable à l’horizon 2030 et de l’agenda 2063.

D’après la déclaration ministérielle, les pays africains doivent s’engager plus fermement à allouer des ressources financières, techniques et humaines suffisantes pour appuyer la production, la diffusion et l’utilisation des statistiques.