Le Centre des études méditerranéennes et internationales de Tunis (CEMI) a organisé, mardi 26 février, une rencontre-débat sur “l’état des lieux des secteurs de la jeunesse et du sport et les programmes du ministère du tutelle dédiés à ces deux secteurs”.

Cette initiative constitue également une occasion pour présenter la stratégie du ministère de la Jeunesse et des Sports pour l’année 2019 et de passer en revue les contours de la vision sectorielle de la jeunesse 2018-2020.

La rencontre s’est déroulée en présence des secrétaires d’Etat à la Jeunesse et aux Sports, respectivement Abdelkoddous Saadaoui et Ahmed Gaaloul.

Le secrétaire d’Etat aux Sports a indiqué que cette rencontre “est une opportunité pour parler de la stratégie dédiée au sport dans une année charnière qui précède l’installation d’un nouveau gouvernement”.

“Cette démarche s’apparente à un saut vers l’avant et vers l’inconnu, mais le fonctionnement de l’Etat suppose une certaine continuité dans le travail au niveau de ses institutions”, a-t-il expliqué.

En 2019, nous sommes appelés à asseoir les jalons d’une stratégie et d’un plan d’actions dans le domaine du sport selon une vision bien définie que ce soit au niveau des élites, qu’à celui de l’infrastructure et du sport pour tous.

“Les jeux olympiques 2020 c’est pour demain et nous disposons déjà du plan et des fonds requis pour s’y préparer, au même titre d’ailleurs que ceux de 2024″, a encore ajouté Ahmed Gaaloul.

Il a souligné qu'”investir aujourd’hui dans le sport, revient à dynamiser davantage le processus de développement à travers la promotion et la contribution aux différentes activités autour du sport”.

De son côté, le secrétaire d’Etat à la Jeunesse, Abdelkoddous Saadaoui, a expliqué que la vision sectorielle pour la jeunesse 2018-2020 en est, actuellement à sa phase de finalisation.

“Cette vision répond aux défis auxquels sont confrontés les jeunes, notamment la participation à la vie politique et professionnelle et la promotion de leur compétences et aptitudes”, a-t-il souligné.

Selon lui, même après le congrès national de la jeunesse, le ministère a maintenu son approche participative pour impliquer toutes les parties prenantes dans la programmation, la mise en place et l’évaluation des actions convenues lors du congrès.

En juin 2019, la Tunisie sera “la capitale de la jeunesse arabe”, un événement qui coïncidera, d’ailleurs, avec la tenue du 30e sommet de la ligue arabe et il va falloir faire en sorte que la programmation soit à la hauteur des aspirations et des attentes de cette jeunesse et reflète surtout la transition démocratique réalisé en Tunisie, a relevé le secrétaire d’Etat.

Le programme de “la Tunisie capitale de la jeunesse arabe 2019” est un projet qui sera lancé au cours du mois de juin 2019, et se poursuivra tout au long de l’année, avec la participation de jeunes de plusieurs pays arabes.

Ce projet prévoit plusieurs programmes et activités axées principalement sur la citoyenneté, le volontariat, le leadership, la sécurité routière, ainsi que sur l’information destinée aux jeunes, les nouvelles technologies et l’empowerment économique et social des jeunes.