L’Unité de gestion chargée du “Programme européen recherche et innovation Horizon 2020” (UGPE-H2020), relevant du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a organisé, jeudi 13 décembre à la Cité de la Culture de Tunis, un atelier intitulé “Comment devenir un expert évaluateur indépendant à la Commission européenne”, et ce afin de faciliter l’accès des chercheurs tunisiens et à toute autre personne intéressée par les projets européens à développer une expertise auprès de la Commission européenne.

Slim Khalbous, le ministre tunisien de l’Enseignement supérieur, a exposé aux participants, à l’ouverture de cet atelier, l’approche de son ministère en matière de levée de fonds à l’international pour les programmes de recherche. Cette approche s’articule autour de trois volets: administratif, institutionnel et ressources humaines.

“… Cette première approche préalable, a-t-il ajouté, a jeté les bases d’une plus grande efficacité en matière d’ingénierie de projets scientifiques qui s’est traduite en peu de temps par des chiffres très prometteurs : le nombre de projets tunisiens retenus est ainsi passé, en un an, de 6 à 46, et le montant total des financements obtenus de 1,2 millions d’euros à près de 7,5 millions d’euros.

La Tunisie peut se prévaloir aujourd’hui d’un taux moyen de réussite de ses soumissions de l’ordre de 18% alors que la moyenne européenne est de 14%. La bonne gouvernance a payé.

D’autres indicateurs montrent que nous sommes sur la bonne voie : la progression remarquable de la Tunisie au classement mondial de l’innovation (Global Innovation Index 2018), les résultats obtenus au programme PRIMA, la première place de la Tunisie en Afrique et dans le monde arabe en matière de publications scientifiques per capita, l’amélioration sensible du classement des Universités tunisiennes, etc.

Certes, il ne faut pas s’en contenter. Certes, nous ne sommes qu’au début du chemin. Mais nous sommes clairement sur le bon chemin.

Votre adhésion à ce programme et votre ambition d’accéder au statut d’évaluateurs de projets auprès de la Commission européenne ne pourra que renforcer la progression de la Tunisie sur ce chemin de l’intégration scientifique internationale”.