La superficie du parc d’activités économiques à Bizerte (zone franche) sera étendue de 20 hectares (ha) afin d’attirer les industriels et investisseurs, a annoncé, vendredi, à Tunis, la présidente directrice générale du parc, Fatma Thabet Chiboub.

Elle a affirmé, au cours d’une conférence de presse, que ce parc qui abrite 60 entreprises totalement exportatrices fête, cette année, son 25ème anniversaire (1993), mettant en exergue le rôle qu’il a joué dans le développement de la région de Bizerte, en particulier et du pays en général.

Les investissements des industriels dans ledit parc ont dépassé 600 millions de dinars en 25 ans et généré plus de quatre mille emplois, en plus de la réalisation d’exportations pour une valeur de l’ordre de 700 millions de dinars en 2017, soit une hausse de 15% par rapport aux années 2015 et 2016.

Cet espace s’étend sur une superficie de 81 hectares répartie sur trois sites, le premier à Bizerte (30 ha), les deux autres étant situés à Menzel Bourguiba (51 ha).

Chiboub a souligné que le 25ème anniversaire du parc sera célébré le 4 octobre prochain à Bizerte. Une conférence internationale sera organisée, à cette occasion, sur le thème “les zones franches, facteur de développement économique”, au cours de laquelle aura lieu un échange d’expériences avec les autres zones franches en Méditerranée et dans d’autres pays.

Et la responsable de rappeler que la Tunisie dispose de deux parcs d’activités économiques, le premier à Bizerte et le second à Zarzis (gouvernorat de Medenine).

Cette expérience, a-t-elle, dit, a été fructueuse dans le sens où il y a eu une valorisation d’un terrain appartenant à l’Etat et sa mise à la disposition des investisseurs étrangers qui opèrent sur l’international en orientant leurs activités vers l’exportation totale.

Au niveau des problèmes et des insuffisances rencontrés dans le parc des activités économiques de Bizerte, elle a mis en exergue les préoccupations des entreprises exportatrices installées dans cet espace, lesquelles (préoccupations) consistent en la lenteur des procédures portuaires administratives (port de Radès) , outre les problèmes logistiques liés au transport.

La responsable a fait observer que le projet de construction d’un nouveau pont à Bizerte devra dynamiser l’activité économique dans la région, étant donné que cette réalisation permettra de gagner 20 minutes à l’arrivée ou à la sortie de la ville de Bizerte, ce qui signifie la réduction du coût et le renforcement de la compétitivité de la région dans sa globalité.

En réponse à la question sur le besoin de la Tunisie en zones franches, l’interlocutrice a souligné la nécessité de créer un troisième parc d’activités économiques qui s’ajouterait à ceux de Bizerte et Zarzis, à condition qu’il soit installé dans les régions frontalières maghrébines ayant une vocation industrielle.