“Le changement climatique implique que tous les pays doivent, de toute urgence, se désengager des énergies fossiles et notamment du gaz de schiste”, a déclaré le secrétaire général de la CNUCED (Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement), Mukhisa Kituyi.

Selon le rapport de la CNUCED, le gaz naturel est une énergie fossile et qu’en tant que telle, elle représente une source d’émissions nocives de CO2, lorsque celui-ci est brûlé. Les investissements dans le secteur du gaz de schiste ne devraient en aucun cas être effectués au détriment du déploiement des énergies renouvelables et des stratégies d’efficacité énergétique.

Le manque de connaissance concernant la géologie locale et notamment la présence des aquifères, explique le rapport, l’absence de “permis social d’exploitation” et un environnement réglementaire inadéquat pourraient constituer des obstacles majeurs au recours à la fracturation hydraulique comme méthode d’extraction du gaz de schiste.

“Des réserves ont été émises quant aux grandes quantités d’eau utilisées par la fracturation hydraulique, ainsi que les risques potentiels que ferait encourir ce type d’opérations sur la qualité de ces ressources, notamment par le biais de la contamination des eaux souterraines et de surface”, selon le rapport.