Selon Imed Khaskhoussi, porte-parole du Conseil supérieur de la magistrature, ledit conseil, réuni vendredi 22 courant, n’a pas pu trancher la demande de la justice militaire de lever l’immunité du magistrat et ancien ministre de l’Intérieur, Najem Gharsalli, et ce à cause du nombre de dossiers inscrits à l’ordre du jour.

Il a précisé que le Conseil de l’ordre judiciaire a reporté l’examen de cette question à une prochaine séance dont la date sera annoncée ultérieurement.

On rappelle également que lors de sa réunion du 20 décembre, le Conseil de l’ordre judiciaire avait reporté l’examen de la levée de l’immunité de Najem Gharsalli du fait que “l’ordre du jour n’est pas épuisé”.

Le Procureur général de la direction militaire avait indiqué le 3 novembre dernier que Gharsalli a été entendu par le juge d’instruction en tant que témoin, en sa qualité d’ancien ministre de l’Intérieur, sur fond de l’affaire d’atteinte à la sûreté de l’Etat impliquant l’homme d’affaires Chafik Jarraya.

Gharsalli a été démis de son poste d’ambassadeur de Tunisie au Maroc fin octobre dernier sans que les motifs de cette décision ne soient donnés. Il avait été nommé à ce poste en février 2016, un mois après avoir quitté le gouvernement de Habib Essid dans le cadre d’un remaniement ministériel.