Le PDG de la Société Tunisienne d’électricité et du Gaz (STEG) Moncef Harrabi a fait savoir, mardi, que la Société s’est trouvée contrainte de couper l’électricité à une entreprise publique opérant dans le secteur du transport, sans dévoiler son identité.

” La STEG est aujourd’hui contrainte d’appliquer la loi et de couper le courant électrique même aux entreprises publiques refusant de régler leurs factures “, a-t-il expliqué, dans une déclaration aux médias, en marge de la première Rencontre des retraités de la STEG.

Le responsable a aussi indiqué que les impayés de la STEG auprès de ses clients s’élèvent à plus de 1000 millions de dinars, dont la moitié revient aux ménages.

Harrabi a aussi reconnu l’existence de quelques problématiques dans l’application des opérations de coupure, dont la coupure par erreur, du courant électrique sur certaines écoles primaires et lycées secondaires.

Il a aussi indiqué qu’un conseil ministériel consacré à la STEG, tenu récemment a validé un nombre de programmes qui vont être mis en place en collaboration avec les structures concernées, pour préserver le réseau de production et de distribution et réduire les pertes de la société de 16,7% actuellement à 12% à l’horizon 2020.

Il a, par ailleurs estimé que le taux de 12% reste élevé et qu’il faut le réduire afin de préserver la pérennité de la Société, soulignant la détermination de celle-ci à trouver les solutions à même de recouvrer ses impayés et à lutter contre le phénomène de détournement ou vol d’électricité.