Quatre accords de coopération entre la BCT et l’Autorité monétaire palestinienne

La Banque centrale de Tunisie (BCT) a signé, le 15 novembre, quatre accords de coopération avec l’Autorité Monétaire Palestinienne visant l’échange d’expériences, d’expertises, de formation et de supervision financière en présence des gouverneurs des deux Banques centrale, Chedli Ayari et Azzam Shawa.

Le premier accord concerne la signature d’un mémorandum d’entente entre les deux institutions, lequel prévoit le renforcement des relations financières et bancaires et l’échange d’expériences et de données dans divers domaines, dont notamment la stabilité financière, la supervision bancaire et les systèmes de paiement.

Le deuxième accord (mémorandum d’entente) a été signé entre l’Association professionnelle tunisienne des banques et des établissements financiers (APTBEF) et l’Association des banques palestiniennes, tandis que le troisième accord a été signé entre la Caisse des dépôts et des consignations (CGC) et l’institution palestinienne de garantie des dépôts.

S’agissant du quatrième accord il a été conclu entre l’Institut de la BCT et l’Institut bancaire palestinien.

Le gouverneur de l’Autorité monétaire palestinienne, Azzam Shawa, a souligné que ces accords contribueront à briser le blocus que la Palestine vit, espérant voir cet accord donner lieu à l’organisation d’une session tuniso-palestinienne en Palestine.

Pour sa part, le gouverneur de la BCT, Chedli Ayari, a souligné l’importance de ces accords qui représentent l’une des formes de la souveraineté monétaire palestinienne et ouvrent de nouvelles perspectives aux relations tuniso-palestiniennes.

Ayari a exprimé l’engagement de la Tunisie, à travers la BCT, à soutenir la souveraineté monétaire palestinienne en attendant la réalisation d’une pleine souveraineté de la Palestine sur son territoire, soulignant que l’économie palestinienne qui traversera prochainement une phase transitoire est similaire dans certains aspects à l’économie tunisienne. Les accords conclus favorisent la lutte contre la corruption et le blanchiment de l’argent, a-t-il ajouté.

La partie palestinienne a appelé à tirer profit de l’expérience économique de la Tunisie au cours de la période de transition, tout en laissant les aspects négatifs.