Lutte contre la corruption : L’UGTT appelle à davantage de fermeté et de clarté

Les membres du bureau exécutif élargi de l’Union générale tunisienne du travail ont appelé à faire preuve de plus de clarté et de fermeté dans le traitement du dossier relatif à la lutte contre la corruption et l’évasion fiscale.

Dans un communiqué publié, le 10 novembre, à l’issue de leur réunion, les membres ont appelé à accélérer la publication des décrets réglementaires relatifs aux marchés publics et de la loi sur la déclaration de patrimoine et la lutte contre l’enrichissement illicite et les conflits d’intérêts.

Ils ont, également, mis l’accent sur la nécessité de promulguer les textes d’application de la loi sur la protection des dénonciateurs de corruption et la mise en œuvre de celle relative au financement des partis politiques et des associations.

L’UGTT a, par ailleurs, mis l’accent sur la nécessité de protéger les forces porteuses d’armes, notamment à travers l’amélioration des conditions de leur travail à condition que cela ne s’oppose pas aux dispositions de la constitution.

Elle a appelé à retirer le projet de loi présenté par le ministère de l’intérieur et à le réviser de manière à impliquer toutes les parties prenantes dont les syndicats sécuritaires.

La centrale syndicale a, d’autre part, jugé indispensable d’accélérer la révision du salaire minimum garanti afin de faire face à la dégradation du pouvoir d’achat et de respecter les procès verbaux sur la réforme de la fonction publique et des institutions publiques.

Les membres du bureau exécutif de l’UGTT se sont dits surpris du “mutisme” du gouvernement face à la hausse des prix et à la montée du commerce parallèle.

Sur un autre volet, ils ont mis l’accent sur la nécessité d’élire un nouveau Président de l’Instance Supérieure Indépendante pour les Elections et à mettre cette institution constitutionnelle à l’écart des tiraillements politiques.

Pour ce qui est du dossier du chômage, la centrale a appelé à accélérer la reprise des activités de la Commission nationale de l’emploi précaire afin de trouver des solutions pour les travailleurs de chantiers.

Par ailleurs, elle a dénoncé la répression exercée par les forces de l’ordre sur les manifestants parmi les admis aux concours nationaux, soulignant que la manifestation pacifique est un droit garanti par la constitution.