Onze princes, plusieurs anciens ministres et quatre ministres en exercice ont été arrêtés dans le cadre d’une opération anticorruption dirigée par le prince héritier Mohammed ben Salmane, âgé de 32 ans, selon des informations publiées par la chaîne satellitaire Al Arabiya contrôlée par des capitaux saoudiens.

Ces arrestations qui aurait également touché le richissime homme d’affaires et prince saoudien Al-Walid Ben Talal, mais également le milliardaire saoudien Saleh Kamel, Bakr Bin Ladin (Bin Ladin Group) est  intervenu juste après la création d’une  commission anticorruption, qui semble selon les observateurs préparé un transfert de pouvoir du roi Salmane (81 ans).

Cette commission anticorruption aurait pour objectif de combattre les personnes (princes, ministres) qui auraient profité indûment des biens publics et profiter de leurs pouvoirs pour s’enrichir aux dépens de l’intérêt du pays, notamment par le détournement de fonds publics.

Ce coup de point royal a abouti à l’émission de mandats d’arrêts, des interdictions de voyage, le gel des comptes, des portefeuilles, et l’interdiction de transfert de fonds, cette commission se donne le droit de prendre toute mesure conservatoire et de déférer des princes et des ministres soupçonnés de corruption devant les autorités chargées de l’enquête ou aux autorités judiciaires.

Les autorités saoudiennes estiment que “la lutte contre la corruption est ordonnée par la loi islamique, par l’intérêt national, et la combattre est aussi importante que la lutte contre le terrorisme”.