Projet “PonMed” : Former des gardes volontaires de l’environnement

Le projet tuniso-italien “Pont sur la Méditerranée” ou “PonMed”, qui vise à inciter les jeunes Tunisiens et Italiens à investir dans des projets environnementaux a été présenté vendredi, lors d’une journée d’étude organisée par le syndicat des agriculteurs de Tunisie (SYNAGRI).

Ce projet est né d’une initiative de la confédération italienne de l’agriculture (CIA), la fondation SORELLA NATURE, l’association Custodi del Creato ainsi que le SYNAGRI suite à un appel du chef de Vatican à lutter contre la pollution, en tant que crime écologique, à protéger la nature et l’agriculture et à limiter “l’immigration sauvage” des jeunes Tunisiens en Italie, a indiqué Rafik Ben Jeddou, membre fondateur du bureau exécutif chargé de la structure et de l’organisation au SYNAGRI.

PonMed qui compte actuellement, quatre jeunes tunisiens, est destiné à tous les jeunes et devrait entrer en vigueur à la fin 2017. Il permettra de former des gardes de l’environnement volontaires chargés de la protection de la nature, de la détection des sites polluées ainsi que de l’identification de la partie responsable de cette pollution.

Ces gardes de l’environnement volontaires bénéficieront d’une formation environnementale en ligne, à travers une plateforme “IPASS LEARN”, laquelle dispense des cours dans différentes matières, tels que la pollution, le traitement chimique, le plastique et les déchets industriels.

Les jeunes bénéficiaires de cette formation passeront des examens pour avoir le diplômes de garde environnemental volontaire leur permettant de travailler au sein des associations environnementales, en attendant le lancement des investissements italiens et tunisiens dans ce domaine.

Ben Jeddou a affirmé que le SYNAGRI incitera également le gouvernement tunisien à recruter ces jeunes qualifiés pour assurer la fonction de police de l’environnement, au service de la préservation des ressources naturelles.

De son côté, le représentant légal de la Fondation Sorella Natura, Claudio Carpinetti, a relevé que cette coopération italienne favorisera l’échange entre les jeunes tunisiens et italiens tout en permettant de promouvoir l’éducation environnementale.

Le projet permettra aux agriculteurs et non agriculteurs d’investir dans la nature a noté le représentant légal de la Confédération italienne de l’agriculture, Alberto Giombetti, soulignant l’étroite relation entre l’agriculture et la nature.