Corruption : Un 1er contingent de formateurs dans la gouvernance des marchés publics

Par : TAP

La cérémonie de clôture de la 1ère session de formation de l’académie internationale de la bonne gouvernance, consacrée au thème “La gouvernance des marchés publics et la gestion des conflits d’intérêts dans le secteur de la santé” a eu lieu lundi 11 juillet 2016 au siège de l’Ecole nationale d’administration (ENA) en présence du ministre de la Fonction publique, de la Gouvernance et de la Lutte contre la corruption, Kamel Ayadi, et de celui de la Santé, Said Aidi.

Cette session, organisée suite à une décision du chef du gouvernement datant du 17 juin 2015, s’est étalée de novembre 2015 à mai 2016, alors que le mois de juin 2016 a été consacré à l’achèvement du “projet de changement”, a fait remarquer Rim Jelassi, directrice de l’unité de la coopération internationale relevant de l’académie.

Le nombre des formateurs qui ont participé à cette session est de 35, dont un député, un membre du Comité national de lutte contre la corruption, 18 du ministère de la Santé, 6 des autres ministères, 7 de la société civile et 2 du secteur privé, a-t-elle précisé.

Les participants ont bénéficié de 21 séances de formation (114 heures), 3 colloques, 2 visites de terrain et 2 missions en Allemagne, a affirmé Jelassi, signalant que les programmes de formation ont porté sur 3 thèmes, en l’occurrence la “définition du concept de gouvernance”, la “gouvernance des marchés publics” et la “gestion des conflits d’intérêts”.

L’objectif de cette session est de créer “des agents de changement” qui contribuent à changer d’une manière efficace la réalité, a-t-elle souligné.

De son côté, le ministre de la Fonction Publique, Kamel Ayadi a évoqué le besoin du pays de former des experts dans ce secteur, estimant que ce projet représente un préalable nécessaire pour une réforme en vue.

Pour sa part, Said Aidi, ministre de la Santé, a affirmé que les textes législatifs sur la lutte contre la corruption nécessitent une réforme substantielle, dès lors qu’ils ont été adoptés dans les années soixante-dix.