
Selon elle, la stagnation des investissements dans le domaine des énergies renouvelables en Tunisie s’explique par le retard dans la mise en place du cadre règlementaire adéquat.
Elle a affirmé que les textes d’application régissant les projets privés de production d’électricité à partir des énergies renouvelables sont en train d’être finalisés. Ils permettront de promouvoir ces énergies propres en Tunisie, surtout l’énergie solaire, a-t-elle dit.
Akrimi a précisé que l’accord signé par l’ensemble des pays du monde dans le cadre du sommet de Paris “COP21” stipule le renforcement des investissements privés dans le domaine des énergies renouvelables à l’échelle mondiale.
Pour mémoire, la Tunisie a estimé ses besoins en financements dans le cadre de sa stratégie nationale déterminée (INDC), présentée à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, à environ 18 milliards de dollars US (l’équivalent de 36 milliards de dinars tunisiens), d’ici 2020.
Le chef du projet du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Imed Thabet, a fait remarquer, à cette occasion, que “la Tunisie, bien qu’elle contribue faiblement aux émissions des gaz à effet de serre, adhère à la réalisation des projets de promotion des énergies renouvelables et des activités vertes, ce qui ne manquera pas d’ouvrir des perspectives à la croissance économique du pays”.


