Lancé en novembre 2015 dans plusieurs pays à travers le monde, le Challenge «STARTUPPER DE L’ANNEE PAR TOTAL» a livré son verdict “tunisien“, et ce mardi 29 mars 2016, et ce lors d’une cérémonie organisée au Movenpik Gammarth, en présence de nombreuses personnalités tunisiennes et étrangères.
Au-delà des récompenses financières et d’accompagnement sous forme de coaching dont bénéficient les lauréats, cette action du pétrolier français est à saluer à plus d’un titre en ce sens qu’elle consiste à leur permettre de se passer de l’aide. D’ailleurs, on peut rappeler le proverbe chinois qui dit «au lieu de donner du poisson à quelqu’un chaque jour, vaut lui apprendre à pêcher».
Et on peut aller plus loin pour appeler nos jeunes, pétris de talent et de créativité, à faire la leur cette autre déclaration d’un ancien chef d’Etat africain: «Toute aide qui ne nous aide pas à nous passer de l’aide doit être rejetée».
Maintenant revenons sur ce concours proprement dit pour rappeler que cette première édition, qui a débuté le 1er novembre 2015, est une initiative du Groupe Total, lancée sous forme de concours visant à sélectionner, de primer et d’accompagner les 3 meilleurs projets de création ou de développement d’entreprises de moins de 2 ans en Tunisie.
Et comme ils l’ont expliqué tout au long de la cérémonie, les membres du jury ont eu du mal à départager les projets des lauréats, tant ils sont innovateurs, créatifs, compétitifs, présentant des facteurs de croissance et de potentiels d’emplois.
En effet, plus de 300 dossiers ont été soumis au jury, parmi lesquels 10 ont été sélectionnés dans un premier temps, puis les trois qui ont été primés et donc labélisés «STARTUPPER DE L’ANNEE 2016 PAR TOTAL».
Ainsi, le 3ème prix a été attribué à Mohamed Kharrat, ingénieur de l’Ecole Supérieure de Communication de Tunis (Sup’Com) et doctorant de l’Université de Tokyo, avec son projet “Hakim“. Il s’agit d’un système intelligent de prévention des noyades sous forme d’une ceinture, développé par la Startup Compi Technology Tunisie.
Le deuxième prix est revenu à Sofiane Chraieb, étudiant en dernière année de construction mécanique à l’Ecole nationale d’ingénieurs de Sousse. Il est également fondateur d’une startup de haute technologie dont le but est de rendre le patrimoine culturel tunisien plus attirant, avec son projet “Incept Tunisie“.
Et le premier prix a été attribué à Khaled Bouchoucha, ingénieur en Génie électrique et informatique industrielle, qui possède déjà une expérience entrepreneuriale. Il remporte le challenge grâce à Iris Technology Tunisie.
Le fondateur de ce projet propose aux apiculteurs (éleveurs d’abeilles) de mettre une carte électronique Smart Bee dans leurs ruches pour un suivi et une optimisation de leur production.
