Le parti El Massar ne semble pas avoir accepté le jeu démocratique au sein de l’ARP, en ce sens que, plus de trois semaines après le vote de la loi de finances complémentaire 2015, il se permet le luxe inutile de le critiquer.
Pour El Massar estime, dans un communiqué rendu public mercredi 26 août, nécessaire l’ouverture d’un dialogue national sur les questions économiques et sociales. Car, “la LFC se caractérise par l’absence d’esprit réformateur et social, et les solutions qu’elle apporte sont partielles et conjoncturelles”. Donc, cette loi n’assure pas un saut qualitatif des politiques économiques du pays et n’oeuvre pas à réaliser les objectifs de l’article 12 de la Constitution relatifs notamment à la réalisation de l’équilibre régional, la justice sociale et le développement durable.
Or, cet article devrait servir de boussole à toutes les politiques économiques adoptées après la révolution, lit-on dans le document du parti.
El Massar critique également les mesures adoptées au profit du secteur touristique, faisant remarquer que ces mesures ont ignoré un secteur tout aussi important, à savoir l’artisanat.
De façon plus globale, le parti appelle à l’adoption d’une vision stratégique et d’un plan quinquennal associant toutes les compétences, soulignant de ce fait que l’élaboration de cette vision doit être précédée par l’ouverture d’un dialogue national économique et social sur la démocratie sociale, l’économie solidaire, la lutte contre la pauvreté et la gouvernance économique.
Rappelons que la loi de finances complémentaire de 2015 a été adoptée le 4 août 2015 par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).
