
Mais ce garçon si beau et si adoré avait un autre rôle non moins négligeable et on ne peut plus symbolique: c’était un échanson et comme me l’a si bien expliqué Wikipédia, c’était «un officier chargé de servir à boire à un roi, un prince ou à tout autre personnage de haut rang. En raison de la crainte permanente d’intrigues et de complots, la charge revenait à une personne en qui le souverain plaçait une confiance totale. L’échanson devait en particulier veiller à écarter tout risque d’empoisonnement et parfois même goûter le vin avant de le servir».
Avec la disparition de ce jeune homme, peut-on dire que nos personnages de haut rang ne sont plus protégés de toute action malveillante contre eux, menée par des esprits malintentionnés? Déjà avec des hommes politiques abattus à coup de revolver, plusieurs mois après on n’a rien trouvé. Imaginez qu’avec une boisson qu’en sera-t-il. Regardez le cas du regretté Arafat qui, semble-t-il, a été empoisonné par des métaux rares lentement et sûrement…
Alors que faire si ce n’est espérer que ce collectionneur, qui a dû arroser qui de droit pour pouvoir bénéficier de cette merveille historique, soit saisi de remords et restitue l’ouvrage à son propriétaire qui, ces temps-ci, se fait empoisonner la vie par des décisions aberrantes d’une loi des finances destructrice… Que Dieu nous ramène Ganymède!


