Finances : L’Etat reste encore dans le capital de Carthage Cement

Rencontré lors de l’inauguration officielle de l’usine de Carthage Cement, le ministre des Finances, Elyés Fakhfakh, a confié que le processus de la cession de la participation de l’Etat confisquée dans le capital de Carthage Cement ne peut être en aucun cas repris immédiatement.

«Malgré l’entrée en production de l’usine, on croit qu’il faut attendre un peu plus pour mieux valoriser l’entreprise», a-t-il indiqué en ajoutant que la cession du cimentier dépend également de l’achèvement des travaux de la réforme du secteur en général entamés depuis quelques mois.

Rappelons dans ce cadre que la Commission nationale de gestion d’avoirs et des fonds objet de confiscation ou de récupération en faveur de l’Etat a décidé, en date du 25 décembre 2012, de suspendre temporairement le processus de vente du bloc d’actions représentant 50,24% du capital de la société détenue par la société BINA Corp contrôlée directement et indirectement par l’Etat tunisien.

Des demandes de report ont été formulées par les investisseurs potentiels et essentiellement les cimentiers pour que les autorités de tutelle apportent les améliorations réglementaires nécessaires au développement et à la compétitivité du secteur cimentier tunisien et notamment en matière d’export et libéralisation des prix.