Maroc Telecom : Qui d’Ooredoo, d’Etisalat ou de MTN aura les 53% de Vivendi

Par : Tallel

Le sprint final de l’acquisition des 53% de parts de Vivendi dans Maroc Telecom est lancé. Trois prétendants sont en lice, en l’occurrence le sud-africain MTN, l’émirati Etisalat et le qatari Ooredoo.

Selon le site yabiladi.com, les jeux sont loin d’être faits, tant le dossier Maroc Telecom constitue à la fois un impératif financier et un enjeu géopolitique. L’ennui c’est que les trois candidats retenus sont très déterminés à être partenaires de l’opérateur téléphonique marocain.

Pour Vivendi, cette “bataille“ est la bienvenue, car cela lui permettra de monter encore plus les enchères, étant donné que ses 53% de parts dans le capital de Maroc Telecom sont actuellement valorisés à 8 milliards de dollars…

Mais seulement, puisque le leader marocain des télécoms (Maroc Telecom) est également très attractif. «En pleine expansion africaine, avec d’ailleurs des filiales qui se débrouillent bien, IAM peut permettre à son nouvel actionnaire majoritaire de s’étendre considérablement sur le marché africain qui dispose d’un fort potentiel. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles la plupart des prétendants à son tour de table se sont lancés dans la course», écrit la même source.

Dans la perspective d’acquisition de ces 53% de Vivendi, yabiladi.com indique que «Ooredoo poursuit tranquillement la course. Il vient d’obtenir le soutien de dix banques pour près de 9 milliards d’euros. Etisalat, quant à lui, devrait signer avec 16 banques un accord de financement portant sur 8 milliards de dollars au cours de cette semaine».

Donc, tout porte à croire que les jeux sont ouverts entre les trois candidats. Toutefois, «… certains analystes estiment que MTN, ayant une certaine maitrise du marché nord-africain grâce à sa présence au Soudan, a des chances sur le marché marocain. Mais son entrée tardive dans la course ne pourrait-elle pas lui porter préjudice? Par ailleurs, Rabat, qui est de plus en plus lié aux pays du Golfe et qui a bouclé avec eux un emprunt obligataire émis en décembre dernier, pourrait stratégiquement pencher en faveur de Ooredoo ou encore Etisalat».

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