La Convention de l’ONU contre la corruption enseignée à la Société civile tunisienne

Par : TAP

Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) organise, du 18 au 20 octobre à Tunis (Hôtel Carthage Thalasso Resort, Gammarth), un séminaire de  formation ayant pour thème «Le rôle de la Société Civile dans la mise en œuvre de la Convention des Nations Unies contre la Corruption».

La Convention des Nations Unies contre la corruption est le premier instrument international juridiquement contraignant de lutte contre la corruption. Elle est entrée en vigueur le 14 décembre 2005. Traitant les aspects les plus importants de la lutte contre la corruption à savoir la prévention, l’incrimination, la coopération internationale et le recouvrement des avoirs, elle a été ratifiée, à ce jour, par plus des deux tiers des 193 États Membres de l’ONU dont 16 pays arabes. La Tunisie est un Etat partie à la Convention des Nations Unies Contre la Corruption depuis le 23 septembre 2008. Elle est donc tenue de l’appliquer et de participer au mécanisme d’examen. La Tunisie a été tirée au sort pour être l’un des Etats à faire l’objet d’un examen pour la période 2012-2013.

Le séminaire de formation a pour objectif de donner à la société civile les moyens d’évaluer les efforts de l’Etat tunisien dans la mise en œuvre de la Convention. Elle se propose de sensibiliser les participants aux exigences de l’application de la Convention et d’initier le débat autour du rôle de la Société Civile en la matière. Plusieurs expériences comparées de la région et du monde seront, dans ce cadre, partagées.

Pendant ces trois jours de formation, les participants seront familiarisés avec les aspects clés de la Convention, y compris la criminalisation, la répression, les mesures préventives et la coopération internationale, et prendront part à des activités pratiques liées à un examen par les pairs, aux rapports et l’utilisation de la grille d’auto-évaluation sur la mise en œuvre de la Convention. Le processus d’examen permet aux États d’identifier les défis et les bonnes pratiques et d’examiner les besoins d’assistance technique afin d’assurer la mise en œuvre effective de la Convention.

Une centaine d’experts non gouvernementaux, de militants de la Société Civile tunisienne, et d’experts régionaux et internationaux prendront part à cette rencontre.

(Communiqué)