
A cette occasion, une cérémonie de remise des certificats de formation WPS et contrats de travail a été organisée mercredi 18 juillet 2012 par l’EFE à Tunis, et ce en présence de Tahar Bayahi, PDG de Magasin Général, George Aldrige, Labor officer and deputy conselor à l’ambassade des Etats-Unis en Tunisie, et Said Aidi, président de l’EFE.
«La formation a concerné 31 jeunes qui sont recrutés par Magasin Général. L’objectif de l’opération est, en amont, de travailler avec eux pour assurer ou maximiser les chances d’insertion effective au sein de Magasin Général», nous a confié M. Aidi, qui ajoutera également que «c’est une opération qu’on répète avec d’autres entreprises…».
Lamia Chaffai Sghaier, CEO EFE-Tunisie, nous a précisé que parmi les 31 jeunes recrutés par Magasin Général, on trouve 16 jeunes ayant un niveau d’études supérieur dont 4 diplômés du supérieur (diplômes techniciens et licence) et 15 jeunes ayant un niveau d’études secondaire.
A notre question sur les objectifs fixés par la fondation à court et moyen termes, l’ancien ministre de l’Emploi a répondu que l’objectif capital de l’EFE est de permettre d’ici avril 2013 l’insertion de 1.000 jeunes qui sont en situation de difficulté. «Ces différentes actions consisteront en un dialogue itératif avec différentes entreprises, dont Magasin Général, ou aussi à travers des conventions comme celle que nous venons de signer avec quatre universités, en l’occurrence celles de Gafsa, Gabès, Jendouba et Kairouan, pour permettre aux étudiants, à la fin de leur cursus universitaire, de développer ou d’acquérir des compétences de recherche d’emploi», précise M. Aidi.

M. Aidi n’a pas manqué de préciser que l’EFE travaille avec tous les acteurs économiques, notamment les acteurs publics, à savoir l’ANETI, qui a été, selon lui, très collaborative avec la Fondation, outre des entreprises avec qui l’EFE a signé des accords, l’Union Bancaire pour le Commerce et l’Industrie (UBCI), entre autres. «Je profite de cette occasion pour faire appel aux entreprises qui ont des perspectives de recrutement mais qui ont du mal à trouver les ressources humaines ciblées, de collaborer avec nous pour qu’on puisse trouver conjointement des réponses d’emploi pour cette jeunesse», ajoute-t-il.


