L’Université de Sherbrooke (Canada) tient son campus international d’été en Tunisie

Par : Tallel

universite-ete-canada-220.jpgL’Ecole internationale des jeunes entrepreneurs (ÉÉIJE) de Sherbrooke au Québec (Canada) a choisi la Tunisie pour la tenue de son campus d’été, plus précisément à Sousse où vient de s’ouvrir l’édition 2012 de l’Ecole, en présence de son président-fondateur, Gilles St-Pierre, professeur associé à l’Université de Sherbrooke et récipiendaire du Prix «Promotion de l’Entrepreneuriat» de la Fédération des Chambres de commerce du Québec, et de M. Riadh Bouzaouche, directeur général de l’ÉÉIJE Maghreb, Universitaire et expert international en entrepreneuriat.

Cette université d’été se tient traditionnellement au Canada ou en France. C’est donc une grande première que son déroulement ait lieu au Maghreb, en général, et en Tunisie en particulier avec la participation d’une quarantaine de jeunes francophones (venus du Québec, de France, du Maroc, du Sénégal, de l’Algérie et bien entendu de Tunisie), qui aspirent à devenir entrepreneurs.

Cette école d’été en Tunisie s’est faite grâce au soutien de l’Arab Tunisian Bank (ATB) qui, dans sa démarche de soutien à toute initiative visant à accompagner les jeunes qui entreprennent ou qui innovent, s’est impliquée pleinement dans la réussite de la manifestation qui a également bénéficié du soutien de l’Agence universitaire de la Francophonie et de l’Office franco-québécois pour la jeunesse.

L’édition 2012 de l’Ecole compte 8 groupes de travail avec des conférenciers et des encadreurs pendant 15 jours. Chaque équipe dispose de 24h pour trouver une idée commune qu’elle devra transformer en projet de création d’entreprise à travers la rédaction d’un plan d’affaire. L’objectif étant de permettre aux participants d’être mieux armés pour le défi de la création d’entreprise et notamment d’acquérir les notions de bases requises.

Pour M. Gilles St-Pierre, «l’entreprenariat n’est pas une question de technique mais une question de personne, une vocation plus qu’une profession».

De son côté, M. Riadh Bouzaouche, lui-même ancien de l’université canadienne de Sherbrooke, a expliqué que l’idée de tenir cette école en Tunisie s’inscrit dans le cadre du projet maghrébin francophone, le Québec étant un modèle dans le domaine de l’éducation entrepreneuriale. Il a également salué les participants «qui ont tenu à venir en Tunisie malgré la phase de transition que le pays traverse».

A la fin de chaque session, les groupes de futurs entrepreneurs sont notés par les encadreurs et les experts tunisiens et étrangers participant sur la base d’une grille scientifique d’évaluation et reçoivent des prix pour l’originalité de leur projet, la cohérence du plan d’affaires ou encore les stratégies marketing mises en place. L’Ecole refermera ensuite ses portes le 9 juillet.

 (Communiqué)