La Hollande déploie son programme de soutien aux entreprises tunisiennes

Le Programme néerlandais de Soutien à l’Investissement (PSI) est un programme mis en place par le gouvernement du royaume des Pays-Bas pour le secteur privé visant à générer la croissance économique et le développement de l’emploi et de revenus dans les pays en développement. Ainsi, des entreprises néerlandaises et tunisiennes peuvent, à travers un accord de partenariat prolongé, entrer en ligne de compte pour obtenir une aide financière.

Pour mieux connaitre ce mécanisme, l’Ambassade des Pays-Bas en Tunisie a organisé jeudi 3 mai 2012 au siège de l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA), une journée d’information sur les instruments néerlandais de soutien au partenariat en faveur du secteur privé tunisien, qui entre en fait dans le cadre du programme économique du mois de la Hollande en Tunisie.

Pourquoi le programme PSI ?   

Selon Els Hunt Jens, directeur du PSI au ministère des Affaires économique, de l’agriculture et de l’innovation des Pays-Bas, ce programme d’investissement donne aux entreprises néerlandaises l’opportunité d’agir avec un partenaire tunisien et essayer notamment d’investir dans les projets innovants à risque. «Le PSI est en fait une forme très efficace de coopération au développement. Nos agences gouvernementales qui apportent désormais leur soutien à cette coopération, exécutent le programme à la demande du ministère», a précisé Mme Hunt Jens.

Pour les projets susceptibles d’être pris en considération pour une aide financière à l’investissement, la directrice a indiqué que ces projets sont évolués en fonction du caractère innovant qu’ils représentent pour la Tunisie.

Les avantages …  

En présentant un autre instrument néerlandais de soutien au partenariat, à savoir le Programme des experts séniors (PUM), Thijs Van Praag, président-directeur général de la Fondation des experts séniors néerlandais a pour sa part indiqué que ce mécanisme présente de nombreux avantages, l’un d’eux est de permettre à la Tunisie par exemple en tant qu’un pays en développement, la prise de connaissance de nouveaux savoirs et de nouvelles techniques. «Les investissements prévus doivent, en fait, être de nature à générer d’autres investissements par la suite», ajoute-t-il.

Pour finir, il convient de signaler que cette journée d’information a été inaugurée par Wided Bouchamaoui et Caroline Weijers, respectivement présidente de l’UTICA et Ambassadeur du Royaume des Pays-Bas en Tunisie.