Aéroports : situation inchangée à Roissy, les agents de sécurité vont voter sur la suite de la grève

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éroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, près de Paris (Photo : Fred Dufour)

[24/12/2011 06:45:16] AEROPORT DE ROISSY (AFP) La situation restait inchangée samedi matin aux terminaux 2E et 2F de l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle pour le neuvième jour de grève des agents de sûreté aéroportuaire, a-t-on appris de sources aéroportuaire et préfectorale.

Vendredi soir, la situation était redevenue normale à ces deux terminaux, selon un porte-parole d’ADP (Aéroports de Paris).

Les agents de sûreté des aéroports, en grève pour une revalorisation salariale, doivent se prononcer en assemblée générale samedi matin, jour de forte affluence à l’occasion de Noël, sur la suite du mouvement, au lendemain de l’échec des négociations.

Des effectifs de la Police aux frontières (PAF) et de la Gendarmerie du transport aérien (GTA) restent mobilisés au terminal 2F de l’aéroport, le plus touché par la grève des agents de sûreté qui réclament une augmentation de 200 euros et de meilleures conditions de travail, selon une source préfectorale.

“Le taux de grévistes reste le même avec 50% des personnels des entreprises de sûreté aérienne en grève. Les effectifs de la PAF et de la GTA resteront mobilisés jusqu’à une reprise totale du travail.”, a précisé la même source.

Ce conflit, qui a démarré le 16 décembre, retardait les procédures d’embarquement mais a eu peu de répercussions sur le trafic aérien.

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éroport de Roissy, près de Paris (Photo : Francois Guillot)

“Nous ne pouvons pas accepter que qui que ce soit soit pris en otage au moment de partir en vacances”, avait expliqué jeudi le président Nicolas Sarkozy, appelant “employeurs et salariés à dialoguer”.

Samedi, ADP prévoit 82.000 passagers au départ de Roissy et 28.000 passagers au départ d’Orly.

Pour mettre fin au conflit, le patronat des entreprises de sûreté aérienne et aéroportuaire a proposé vendredi aux syndicats de porter à un mois de salaire le montant de leur prime annuelle, sous certaines conditions.

Cependant la proposition ne satisfait pas les syndicats qui réclament, outre de meilleures conditions de travail, une augmentation de salaire mensuel de 200 euros brut.