Le logo de la Bourse de Londres (Photo : Ben Stansall) |
[14/09/2011 10:02:33] PARIS (AFP) Après un démarrage en baisse, les Bourses européennes repartaient à la hausse mercredi, les places financières retrouvant un peu d’optimisme à l’approche de la téléconférence sur la Grèce, même si la nervosité restait forte, à l’instar de la séance en dents de scie de mardi.
La confirmation par le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, devant le Parlement européen mercredi, de la présentation d’une étude sur les options possibles en vue de créer des euro-obligations semblait également rassurer les marchés.
Peu avant 09H00 GMT, Paris gagnait ainsi 0,80%, Francfort 0,14%, Londres 0,30%, Milan 0,59% et Madrid 0,83%.
La situation s’améliorait aussi légèrement pour les valeurs bancaires après la dégradation des notes de la Société Générale et du Crédit Agricole par Moody’s, le secteur étant fortement malmené depuis des semaines en raison des craintes concernant leur exposition aux problèmes de dette souveraine en Europe.
A Paris, Crédit Agricole, après avoir annoncé la création d’un mécanisme de garantie pour sa banque d’investissement CAC CIB, a même vu son titre repartir à la hausse (+2,37% à 5,27 euros), alors que BNP Paribas (-1,95% à 27,50 euros) et Société Générale (-1,68% à 17,62 euros) limitaient leurs pertes.
“C’est une séance de tous les dangers qui va s’ouvrir. L’actualité sur les banques est particulièrement riche et le marché va prétexter de la moindre étincelle pour dégringoler à nouveau”, a commenté un analyste parisien sous couvert d’anonymat peu avant l’ouverture.
Sur le dossier particulièrement explosif de la Grèce, le résultat de la tenue d’une téléconférence réunissant mercredi à 18H00 la chancelière allemande Angela Merkel, le Premier ministre grec Georges Papandréou et le président français Nicolas Sarkozy, est attendu avec fébrilité.
Mardi, Mme Merkel a souligné que “la priorité absolue était d’éviter un défaut de paiement incontrôlé de la Grèce”. Une manière de dire en creux qu’un défaut de paiement bien encadré de la Grèce n’est plus à écarter, afin d’éviter une faillite “subie” qui risquerait de se propager à d’autres pays fragiles et autrement plus importants, comme l’Italie ou l’Espagne.
La Bourse de Tokyo a terminé pour sa part mercredi en nette baisse de 1,14%, à cause des craintes pour la dette de pays européens et de l’absence de soutien concret de la Chine pour le Vieux continent.