Tunisie : Liberté d’expression oui, mais responsabilité des médias aussi

Par : Tallel

«Les médias tunisiens ont des professionnels de haut niveau mais simplement ils n’ont pas eu l’opportunité, sous le régime précédent, d’exercer leur profession». Ce sont les propos de Virginie Jouan, membre du groupe d’observation de la Tunisie (TGM) au sein de l’organisation de l’Echange international de la liberté d’expression (IFEX), rapportés par la TAP.

Mme Jouan soulignera également, lors de son entretien, le 14 avril 2011, avec le Premier ministre du gouvernement provisoire, Béji Caïd Essebsi, que «les circonstances actuelles sont fondamentalement différentes et permettront aux médias tunisiens d’entrer dans une nouvelle ère et de jouer pleinement leur rôle dans l’information des citoyens avant les élections du 24 juillet ainsi que dans l’instauration d’un débat public».

Avec  le Premier ministre, Mme Jouan a discuté du rôle des médias tunisiens en cette phase transitoire ainsi que sur les moyens de renforcer la liberté d’expression et des médias en Tunisie.

Mme Jouan a aussi rencontré des journalistes, des propriétaires de journaux, de radios et de télévisions, des défenseurs de la liberté d’expression et des Droits de l’homme ainsi que des magistrats et des avocats, écrit la TAP.

A noter que l’IFEX, dont le siège est à Toronto (Canada),  compte plus de 80 organisations médiatiques indépendantes.