Baisse de 41% des recettes en devises, de 60% des nuitées et de 42% des entrées touristiques au 10 mars 2011. Voilà des chiffres qui inquiètent les intervenants du secteur.
Ces données ont été communiquées au cours d’un débat sur le plan de relance, la situation des marchés émetteurs et les tendances du tourisme mondial, ayant réuni autour du ministre du Commerce et du Tourisme, les représentants du tourisme tunisien à l’étranger, les présidents des fédérations nationales de l’hôtellerie, des agences de voyages et des fédérations professionnelles régionales du secteur, indique la TAP.
M. Houas estime que le salut du secteur ne viendra que grâce à l’innovation de la part des professionnels et à une meilleure compréhension des motivations des clientèles. Dans cet ordre d’idées, il appelle également les représentants du tourisme tunisien à l’étranger «à être inventifs dans leurs démarches de promotion, afin d’affecter les budgets disponibles de la manière la plus efficace».
Il faut également adopter une politique promotionnelle qui renseigne sur le nouveau visage de la Tunisie, après la révolution, propose le secrétaire d’Etat au Tourisme, Slim Chaker.
Pour Frederic Pierret, directeur exécutif de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) et l’invité de cette rencontre, «la Tunisie est aujourd’hui perçue comme étant un pays sûr, libre, de droit, doté d’une infrastructure moderne et d’un produit de qualité, ce qui constitue un argument de taille pour la reconquête de la confiance des touristes et des investisseurs». Mais non M. Pierret, c’est encore de la langue de bois, car les différents sondages effectués auprès des touristes dans les pays émetteurs disent le contraire; ils ont peur de venir en Tunisie en particulier et dans les pays d’Afrique du Nord en général.
A notre avis, la seule issue pour la Tunisie, c’est le travail et l’abnégation, la discipline, la sécurité, etc. Cessons de croire que cette révolution c’est la solution de tous nos problèmes… Ce serait un leurre, car ce qui intéresse les étrangers –et dans tous les domaines d’activité, c’est avant tout la sécurité et la discipline et l’assiduité au travail. D’ailleurs, beaucoup d’autres pays comparateurs à la Tunisie sont devenus des démocraties depuis fort longtemps, mais est-ce qu’ils sont pour autant plus développés que la Tunisie?
Alors, nous avons fait cette révolution et non pour les yeux des autres. Par conséquent, mettons-nous au travail, et encore au travail. C’est notre salut.
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