Fiasco chez Renault : pour le gouvernement, l’histoire n’est pas terminée

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çois Baroin, le 3 mars 2010 à Paris (Photo : ERIC PIERMONT)

[15/03/2011 08:28:08] PARIS (AFP) “L’amateurisme invraisemblable” dans la fausse affaire d’espionnage chez Renault fait qu'”on ne pourra pas laisser cela sans suite” même si la démission du PDG Carlos Ghosn n’est “pas le sujet aujourd’hui”, a déclaré mardi le porte-parole du gouvernement François Baroin sur LCI

Sur RTL, le ministre de l’Industrie Eric Besson a affirmé un peu plus tôt que les excuses publiques de Carlos Ghosn ne marquaient pas “la fin de cette histoire”, et indiqué attendre les résultats d’un audit interne sur cette affaire.

“Il faudra tirer en tous cas – la démission ce n’est pas le sujet aujourd’hui – toutes les conséquences de l’amateurisme invraisemblable et de l’indignité avec la charge contre des hommes qui sont aujourd’hui réhabilités au (journal de) 20h de TF1”, a déclaré M. Baroin. “On ne pourra pas laisser ça sans suite”, a-t-il poursuivi.

L’Etat est le premier actionnaire de Renault, dont il détient 15% du capital.

“Je trouve anormal qu’une immense entreprise comme celle-ci ait basculé dans un amateurisme et une affaire de bibi-fricotin et de barbouze de troisième division”, a-t-il ajouté en estimant que la décision de M. Ghosn de renoncer à ses bonus et stock-options était “la moindre des choses”.

Le constructeur automobile a reconnu lundi par la voix de M. Ghosn que l’affaire d’espionnage qui secouait le groupe était probablement montée de toutes pièces et innocenté les trois cadres accusés “à tort” en leur promettant “réparation”.