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| à Paris, le 4 janvier 2010 (Photo : Eric Piermont) |
[26/11/2010 09:13:55] PARIS (AFP) La Bourse de Paris évoluait en baisse dans les premiers échanges vendredi matin, le CAC 40 perdant 0,81% et effaçant son petit rebond des deux derniers jours, en raison des inquiétudes concernant les dettes souveraines en Europe.
A 09H20 (08H20 GMT), l’indice vedette perdait 30,44 points à 3.729,98 points après avoir progressé de 0,34% la veille. Fermé jeudi pour cause de jour férié, Wall Street rouvre ses portes vendredi.
Malgré les déclarations de responsables politiques européens qui cherchent à rassurer les marchés, le climat reste tendu sur les places boursières quelques jours après l’annonce d’un plan d’aide à l’Irlande.
Les investisseurs sont particulièrement attentifs aux tensions sur le marché obligataire alors que jeudi les taux irlandais à 10 ans ont battu de nouveaux records, au-dessus de 9%.
Les investisseurs attendent la finalisation du plan d?aide financier en faveur de l?Irlande qui devrait intervenir dès dimanche. A ce moment sera dévoilé le montant total du plan (qui devrait avoisiner les 85 milliards d’euros) et ses modalités.
Selon le Financial Times Deutschland de vendredi, la Banque centrale européenne et une majorité de pays de la zone euro font maintenant pression sur le gouvernement portugais pour qu’il sollicite à son tour une aide de l’Union européenne et du FMI.
Ces incertitudes au sein de l?Europe pèsent par ailleurs toujours sur la monnaie unique qui est repassée sous 1,33 dollar vendredi matin dans les échanges en Asie.
Toutes les valeurs du CAC 40 étaient dans le rouge à l’exception de STMicroelectronics qui gagnait 1,19% à 6,90 euros.
De leurs côtés, les banques repartaient à la baisse en raison des inquiétudes qui pèsent sur les dettes souveraines. Les investisseurs craignent que les banques soient exposées dans la mesure où elles détiennent des titres de dettes des pays fragiles de la zone euro: Natixis (-1,94% à 3,64 euros), Société Générale (-1,91% à 38,03 euros), BNP Paribas (-1,82% à 48,91 euros) et Crédit Agricole (-1,18% à 10,04 euros).
Sanofi-Aventis reculait (-0,57% à 48,25 euros) alors que le patron de Genzyme s’est dit ouvert à la solution des certificats de valeur garantie, qui permettrait aux actionnaires de sa société de recevoir sous condition un complément de prix, améliorant l’offre de 18,5 milliards de dollars lancée par Sanofi-Aventis.
Technip (-1,62% à 61,80 euros) pâtissait d’un abaissement de sa recommandation par Morgan Stanley à “pondération neutre” contre “surpondérer” auparavant.
Hors CAC 40, Technicolor prenait 6,20% à 4,31 euros alors que Goldman Sachs a relevé sa recommandation de “neutre” à “acheter”.
