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ère allemande Angela Merkel arrive au sommet de l’UE à Bruxelles le 28 octobre 2010. (Photo : Georges Gobet)

[28/10/2010 15:01:28] BRUXELLES (AFP) La chancelière allemande Angela Merkel a maintenu jeudi son exigence d’un changement du traité de Lisbonne pour doter la zone euro d’un filet de sécurité financier et insisté sur sa volonté, très critiquée, de priver les pays laxistes de leurs droits de vote dans l’Union européenne (UE).

Au sujet de la création d’un Fonds de soutien permanent de la zone euro, “nous, en Allemagne, sommes d’avis que nous avons besoin pour cela d’une modification des traités, sur la manière dont il faudra réagir à l’avenir à des crise qui mettent en danger l’euro dans son ensemble”, a déclaré Mme Merkel à Bruxelles.

Elle a demandé en outre que les banques qui prêtent de l’argent aux Etats en achetant leurs obligations mettent aussi la main au portefeuille en cas de défaillance.

“Nous avons besoin d’un mécanisme qui inclut aussi ceux, les banques et les fonds d’investissement, qui gagnent de l’argent sur les taux d’intérêt élevés” des emprunts de certains pays en difficulté, ceci “afin que les contribuables ne soient pas les seuls à assumer la responsabilité”, a-t-elle ajouté devant la presse en arrivant à un sommet de l’UE.

La chancelière a enfin insisté pour que les pays laissant trop filer leurs déficits et leur dette soient privés de leurs droits de vote dans l’UE, malgré l’opposition de la plupart des pays européens sur ce point.