Tunisie – Economie – Crise : La main invisible de la mondialisation (1)

Par : Tallel

La
crise de 1929 qui a fait stagner la vie économique, au début en Amérique puis
s’est propagée à travers le monde en créant des situations de récession,
difficile à surmonter qui s’est finie après une dizaine d’années par une guerre.

L’une des importantes conséquences de la Deuxième Guerre mondiale est la réforme
du système financier international. Les accords de Bretton Woods (juillet 44)
signés par les Alliés ont permis à mettre en place le FMI et la
Banque mondiale.
Ce système monétaire de B.W a été arrêté par le président Nixon où le taux de
changes fixes ont été remplacés par de taux de change flottants.

L’histoire des événements économiques ou politiques est presque la même avec une
petite différence qui se situe au niveau des gens qui créent le phénomène.

Est-ce que toutes les grandes décisions internationales sont des résultas de
guerres ? Qui est le principal manipulateur des guerres ? Est-ce qu’on crée une
guerre pour éviter une future crise ?

Si nous regardons profondément on va trouver que les guerres sont les résultats
de crises qui touchent souvent les grands pays et pour s’en sortir d’un certain
malaise économique ou politique et pour créer une nouvelle situation ils
cherchent à imaginer une crise, qui est, généralement, amorcée par un accrochage
politique qui renferme en lui une autre intention, une intention de domination
économique bien camouflée et qui s’enveloppe dans des prises de décisions à sens
unique, où tout est préparé d’avance.

En ce 21e siècle il y a du nouveau que plusieurs spécialistes en économie ne
l’ont jamais imaginé. Le monde actuel s’est trouvé dans un vaste changement de
déséquilibre tant stable dans le passé où le monde était divisé par des
idéologies, chacun à une certaine identité ou une appartenance idéologique.

La mondialisation a eu pour conséquence pour plusieurs pays en développement la
libéralisation des échanges et l’élimination des droits de douane, et la
réduction progressive des taxes pour encourager l’investissement. Tout cela a
créé un manque à gagner pour les Etats dont la plupart ont essayé de suppléer en
créant ou en renforçant toutes sortes de taxes. Certains pays se sont trouvés du
jour au lendemain presque démunis de ressources nécessaires qui assurent à leurs
populations les conditions d’une vie respectueuse.

L’Occident perd ses monopoles, des nouvelles puissances sont en train de se
constituer, à leur tête la Chine et l’Inde. C’est un équilibrage qui s’est
installé malgré l’opposition des grandes autres puissances. Ce nouveau monde qui
s’est créé suite à une mondialisation sauvage a eu des conséquences néfastes
dans des divers domaines, la finance, les échanges commerciaux, l’immigration,
les guerres et autres.

Actuellement, dans le monde on ne parle que de la crise financière qui s’est
propagée d’une façon spectaculaire avec une rapidité accélérée qui a défi un bon
nombre de spécialistes en la matière. Ces conséquences étaient très importantes
pour plusieurs institutions financières à travers la planète.

Comment le monde est arrivé à cette désastreuse situation financière ? Pourquoi
croit-on que cette situation dans laquelle l’économie mondiale s’est bien
positionnée est financière. Est-ce que la principale cause de cette dépression
réside dans la mauvaise gestion financière d’une bonne partie des grandes
banques surtout américaines ?

Les pays industrialisés sont plus touchés que les pays en développement pour la
simple raison que les systèmes des banques des uns et des autres se différent.
Les banques de quelques pays, dont la Tunisie fait partie, sont restructurées
autrement et l’octroi des crédits est bien contrôlé sous de conditions bien
strictes. Pour obtenir un crédit, la banque, en Tunisie, en plus elle doit
s’assurer que le bénéficiaire est capable de le rembourser ou non, c’est-à-dire
le plancher du crédit à octroyer dépend des moyens financiers du bénéficiaire.
Quant aux Etats-Unis le crédit est octroyé sans tenir compte de la capacité
financière du bénéficiaire. Le critère principal est la justification d’une
ressource de revenu et sur cette base on échelonne le crédit sur un bon nombre
d’années, sans demande d’aucune garantie ou d’hypothèque.

Il est dans l’obligation des grands pays industrialisés ainsi que la communauté
internationale d’être plus conscients quant aux dommages causés par la crise
financière aux pays en développement, surtout les pays les plus pauvres.

Plusieurs économistes idéalistes croient que le capitalisme vit ses derniers
jours. La vérité semble autrement. Le capitalisme ne peut pas tomber k.o par
cette attaque qu’il a subie en août 2008. Il va résister et va trouver comme
d’habitudes des solutions de secours, mais comme auparavant, des solutions
provisoires. Le capitalisme est spécialiste dans l’ajournement des crises. Ses
solutions sont des demi solutions. C’est une politique tant adoptée par les
meneurs du capitalisme dans un souci de mieux agir. Une tactique qui ne révèle
jamais les fins des solutions envisagées ou des résolutions imaginées. C’est le
secret de mieux maîtriser les futurs événements économiques. Le capitalisme ne
peut vivre que dans le chaos et dans le désordre. Il ne peut exister que
lorsqu’il y a les conflits sociaux. Il nage dans les eaux troubles mais en
douceur sans qu’il attire l’attention des autres. La paix sociale est l’ennemi
numéro un du capitalisme.

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