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| Un euro et un dollar (Photo : Joël Saget) |
[25/09/2009 10:00:09] LONDRES (AFP) L’euro se redressait vendredi en début d’échanges européens face au dollar, profitant d’un indicateur rassurant sur le moral des consommateurs allemands, alors que le billet vert avait précédemment profité de déclarations favorables à un dollar stable lors du sommet du G20.
A 09H00 GMT (11H00 à Paris), la monnaie unique européenne valait 1,4691 dollar contre 1,4654 dollar jeudi soir vers 21H00 GMT.
L’euro cédait par contre du terrain face au billet vert à 133,03 yens, contre 133,75 la veille.
Le dollar cédait également du terrain face à la devise nippone à 90,56 yens contre 91,26 la veille.
Le yen s’est envolé à la fois face au dollar et à l’euro, après la déclaration de du ministre des Finances nippon, réticent à une politique d’intervention en faveur d’un yen faible, un facteur qui serait pourtant positif pour les groupes exportateurs japonais.
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| éricain Timothy Geithner le 24 septembre 2009 à Pittsburg (Photo : Brian Snyder) |
Dès son entrée en fonction Hirohisa Fujii avait souligné son refus d’une politique d’intervention sur les marchés visant à affaiblir le yen. Et celui-ci a répété jeudi à Pittsburgh, lors d’une rencontre avec Timothy Geithner, qu’il ne participerait pas à une politique “volontariste” visant à tirer le yen vers le bas.
Le dollar, lui, avait remonté après que le secrétaire au Trésor américain ait répété qu’un “dollar fort est très important” pour les Etats-Unis et que Washington a la “responsabilité particulière” de préserver la confiance internationale.
Cette déclaration avait été suivie d’une prise de position d’un haut responsable de la banque centrale chinoise, en marge du sommet, selon qui la stabilité du dollar, actuellement affaibli, est un élément crucial de la reprise économique mondiale.
Mais le dollar revenait vendredi à sa tendance baissière face à un euro soutenu par les chiffres du moral des consommateurs allemands, qui s’est établi en septembre à 4,3 points, contre 3,8 points le mois dernier.
L’optimisme des investisseurs depuis plusieurs semaines quant à la proximité d’une reprise économique avait détourné les investisseurs du dollar, considéré comme une valeur refuge en temps de crise. La monnaie unique s’était ainsi hissée mercredi à des niveaux plus vus depuis le 22 septembre 2008, au delà de 1,48 dollar.
Au chapitre des indicateurs américains, les commandes de biens durables d’août, le moral des consommateurs mesuré par l’université du Michigan en septembre et les ventes de logements neufs d’août, sont attendus vendredi.
La monnaie britannique a touché un nouveau plus bas sous 1,09 euro plus vu depuis le 1er avril dernier, à 1,0877 euro, et a glissé sous 1,60 dollar, à 1,5918 dollar, niveau plus atteint depuis début juin, “en raison des supputations selon lesquelles la Banque d’Angleterre serait ravie d’avoir une livre sterling plus basse” selon Howard Archer, de l’institut IHS Global Insight.
Certains analystes évoquaient également l’utilisation de la livre au même titre que le dollar, tous deux fortement affaiblis sur le marché des changes, comme monnaie de financement pour le carry-trade, technique de spéculation jouant sur la différence de rendement des devises.
A 09H00 GMT, la livre reculait face à l’euro à 91,62 pence pour un euro et cédait également du terrain face au billet vert à 1,6033 dollar pour une livre sterling.
La monnaie helvétique reculait face à l’euro à 1,5115 franc suisse pour un euro, et montait face au dollar à 1,0290 franc suisse pour un dollar.
L’once d’or s’échangeait à 999,94 dollars contre 1.009,75 dollars la veille au fixing du soir.
